Le projet relatif à la réalisation de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), à Fouka, est confronté au problème de la présence de bidonvilles dans les quartiers limitrophes de la commune de Koléa.
La wilaya de Tipasa compte construire l'ENM, une sûreté urbaine et des équipements publics destinés aux fonctionnaires de l'Etat.
En raison de sa complexité, c'est le chef de cabinet du wali qui avait piloté l'opération de recasement de 53 familles vivant dans ces bidonvilles. Les nouveaux logements affectés à ces familles sont magnifiques. La présence des services de sécurité a dissuadé beaucoup d'individus perturbateurs qui voulaient créer l'anarchie. Les familles de Fouka qui respectent la réglementation doivent encore patienter pour espérer obtenir un logement.
Il n'en demeure pas moins que le recasement des 53 familles n'a pas résolu le problème. En effet, pour libérer toute la superficie destinée à la construction de ces 3 projets, la wilaya de Tipasa devra évacuer 80 autres familles qui occupent illégalement une superficie.
Une enquête sera entamée auprès de ces 80 familles vivant dans ces bidonvilles, avant d'opérer à leur recasement, les logements ne sont pas disponibles pour accueillir les familles. L'écrasante majorité des familles qui se sont installées dans les bidonvilles sont venues d'ailleurs. Ces «favelas» sont une entrave à la réalisation des projets dans la wilaya de Tipasa.
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Posté Le : 19/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M'hamed Houaoura
Source : www.elwatan.com