Organisée par l’université Med Boudiaf-USTO, la conférence a accueilli de nombreux universitaires et scientifiques provenant de plusieurs pays, comme la France, l’Allemagne, le Japon, la Roumanie et ce, pour débattre autour de travaux consacrés aux énergies renouvelable et la conversion énergétique.
Le président du comité d’organisation, le professeur A. Belasri, a indiqué que cette manifestation a pour objectif de rapprocher, autant que possible, les chercheurs universitaires algériens du monde de l’industrie.
Il a ajouté que l’université avait ce devoir de sensibiliser le public sur la nécessité d’aller vers les énergies renouvelables “pour trouver des solutions aux problèmes contemporains de l’Algérie, que ce soit dans l’industrie ou l’agriculture, et aller vers une transition énergétique basée sur les ER”.
Plus loin, notre interlocuteur soulignera que les énergies renouvelables représentent l’avenir de l’Algérie: “Pourquoi va-t-on vers le gaz de schiste pour y perdre beaucoup d’argent? C’est dangereux et ce n’est pas une industrie verte alors que l’on a tout simplement du sable qui est constitué de silicium utilisé pour le solaire”.
Et de souhaiter que Sonatrach consacre ne serait-ce qu’une petite partie de son budget à des centrales solaires.
Plusieurs sessions scientifiques et techniques et des ateliers sont prévus durant ces deux journées du colloque à l’USTO, université qui, indique-t-on, a introduit une licence “Énergies renouvelables” dans le cadre du LMD.
D. Loukil
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Posté Le : 17/11/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : D. Loukil
Source : liberte-algerie.com du mercredi 13 novembre 2019