Le Bureau arabe de police criminelle installé provisoirement à Tunis au lieu de Damas initialement joue pleinement son rôle. C'est ce qu'a indiqué, hier, le commissaire divisionnaire Mohamed Bouhana du Bureau de coopération internationale à la DGSN, au Forum de la police.Le conférencier a indiqué que le niveau de la coopération est au plus haut en matière de diffusion d'information au niveau arabe. Il ajoute que l'échange d'informations est pleinement assurée notamment pour les passeports volés ou égarés.Sur la question de la mise à jour de la stratégie de lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme adoptée par les ministres arabes de l'Intérieur depuis 3 ans, Mohamed Bouhana répondra que son application est à peine amorcée ajoutant que pour l'heure, il est impossible d'évaluer cette stratégie. « Elle a été adoptée depuis 3 ans seulement, il y a certains pays qui ne l'ont pas encore adoptée. Une stratégie du genre a besoin de 3 ans pour son application et son adoption par les pays». «On ne pourra l'évaluer qu'après trois années de son application». Cette stratégie est nécessaire pour combattre la corruption dans le monde arabe et permettra notamment la récupération des biens en cas de corruption dans ces pays. Enfin ce qui est sûr aujourd'hui, c'est que plusieurs pays arabes se sont inspirés de l'expérience algérienne notamment dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité et la police de proximité, sans parler autant de la lutte de l'Algérie qui sert aujourd'hui de modèle contre le terrorisme. LMD: master en criminologie et diplôme de SG de l'hôpital. Pour sa part, le recteur de l'université d'Alger, Tahar Hadjar a affirmé qu'un accord de coopération sera signé entre l'université d'Alger et la Sûreté nationale pour un master en criminologie. Un projet de coopération similaire est déjà en vigueur entre l'université d'Alger et la Gendarmerie nationale. Invité d'honneur du Forum de la Sûreté nationale, le recteur de l'université d'Alger a précisé que le système LMD est très flexible. Il a permis la création de diplôme de master en criminologie, sachant que l'Université algérienne n'a jamais formé des étudiants dans cette spécialité. Il précisera qu'aujourd'hui les universités répondent aux différents besoins des institutions et des demandes du marché. Il cite la création pour la première fois du diplôme de « secrétaire général de l'hôpital ». Une spécialité qui n'existait pas auparavant, mais elle a été revendiquée par le ministère de la Santé. Tahar Hadjar a souligné que 10 étudiants ont été formés dans cette spécialité avec l'objectif de former 30 étudiants. « Dès qu'on arrivera à former une trentaine d'étudiants on bouclera cette filière pour développer d'autres spécialités en répondant précisément aux besoins du marché ».
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Posté Le : 16/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com