Algérie

Forum pour le partenariat avec l'Afrique Des messages politiques pour des actions concrètes



Le Forum pour le partenariat avec l'Afrique s'apprête à tenir sa 9e édition à Alger sous le thème «Gouvernance et développement» avec en prime une revisite de l'aide au développement que les partenaires occidentaux du continent se sont engagés à accorder au continent. «Nous voulons revisiter l'aide au développement et nos partenaires sont d'accord», a déclaré hier le ministre délégué auprès des Affaires étrangères chargé des Affaires africaines et maghrébines. Abdelkader Messahel a animé hier une conférence de presse au Palais des nations de Club des Pins où doit se tenir à partir de demain lundi, et ce pendant deux jours, le 9e Forum pour le partenariat avec l'Afrique. Créé en avril 2003, le forum qui était limité aux cinq pays africains et ceux du G8 a été élargi sur proposition de la France, alors présidente de ce groupe, à d'autres pays africains et à ceux membres de l'OCDE. Cette dernière organisation avait signé à l'époque son adhésion à cet espace de partenariat entre les pays développés et ceux qui le sont bien moins ou pas du tout, en accordant une aide publique au développement de l'Afrique d'un montant de 100 millions de dollars. Les partenaires des pays africains, ce sont donc ces pays occidentaux en plus de la Banque mondiale et du FMI, qui ont accepté de «s'allier» à eux «dans un espace de dialogue et de concertation» en vue d'aider le continent à consolider ses efforts en matière de développement. Le forum s'est vu corriger ses termes de référence en 2005 lorsque la Grande-Bretagne était à la tête du G8. «2005 a été marquée par l'élévation du niveau de participation ainsi que par la mise en place d'un secrétariat technique, présenté d'ailleurs comme un mécanisme conjoint de soutien technique», a indiqué Messahel. Le G8 a aussi accordé à cette même date à l'Afrique 50 milliards de dollars et a accepté d'effacer la dette de 14 pays africains les moins avancés. Il a été procédé en outre à la création d'un fonds doté de 10 milliards de dollars pour la lutte contre les pandémies et d'un consortium pour les infrastructures de base dont le fonds est domicilié à la Banque africaine de développement sans compter le fonds européen doté de six milliards de dollars pour une période de six ans. Les partenaires ont retenu la demande du continent de voir faciliter l'accès des produits de ses pays dans les marchés occidentaux et d'un accompagnement du coût commercial de leurs opérations. «Les pays africains veulent faire avancer et surtout faire aboutir le processus de Doha pour que ces facilités leur soient assurées», dit Messahel. La levée des subventions sur les produits agricoles et le démantèlement des barrières tarifaires «pour moins d'injustice en matière de commerce» figurent eux aussi parmi les demandes africaines. «NOUS ALLONS PROCEDER A UNE EVALUATION DES COMPTES AVEC NOS PARTENAIRES»


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