Algérie

Forte participation algérienne au Pollutec



Forte participation algérienne au Pollutec
La 8e édition du salon des professionnels de l'eau (SIEE Pollutec Algérie) a été inauguré, hier, sur l'esplanade de l'hôtel Hilton (Pins maritimes), à Alger, par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, qui a déclaré : «Ce Salon a pris de l'ampleur parce que nous avons de gros projets et des investissements dans le secteur de l'eau (assainissement et irrigation). Il y a une grande participation.
Cette année, il y a la même participation que l'année dernière (268 exposants), cela montre qu'il y a toujours de l'engouement.» Et d'ajouter : «Il commence à se professionnaliser et à s'algérianiser.» L'année dernière, il y avait 50% de nationaux et 50% d'étrangers, cette année, la tendance a changé : 75% de nationaux et 25% d'étrangers. C'est considéré comme un excellent signal qui cadre bien avec les instructions des autorités qui incitent à utiliser au maximum des produits fabriqués en Algérie.
Il y a eu beaucoup d'investissements dans les canalisations par exemple. La plupart des entreprises étrangères dans le cadre de la réalisation de projets ou de fourniture d'équipements doivent travailler en groupement et créer des entreprises de droit algérien. Les jeunes entreprises algériennes commencent à innover. L'Etat leur assure un accès direct au marché. «C'est ce qu'on fait à travers le nouveau code du marché. Le PRV, c'est-à-dire des canalisations en fibre de verre, inconnu en Algérie il y a peu de temps, est fabriqué dans deux usines, une à M'sila et l'autre à Mostaganem.
On les a rendus obligatoires au niveau de l'irrigation, ce qui nous permet de ne plus les importer», explique le ministre. Il a affirmé par ailleurs que les opérations de gestion déléguée de l'eau ont connu un développement appréciable en attendant «un effet d'extension». Néanmoins, le contrat de gestion déléguée des services de l'eau relatif aux villes de Annaba et d'El Tarf, signé en 2007 avec l'opérateur allemand Gelssen-Wasser, a été résilié. Un intérimaire algérien a été désigné pour assurer la continuité de la gestion.
«Cela n'empêche pas de faire appel à d'autres partenaires pour d'autres villes. L'essentiel est que là où ça marche, on l'étend : à Alger ça a marché avec Suez Environnement, on l'a étendu à Tipasa, peut-être un jour à Boumerdès», poursuit le ministre, qui a indiqué : «Nous sommes devenus un exemple pour beaucoup de pays.»
M. Sellal a annoncé le projet de dépollution de l'oued El Harrach (Alger) et l'aménagement de ses abords, qui sera lancé incessamment par un groupement algéro-coréen (Daewoo et Cosider) et coûtera quelque 38 milliards de dinars.
Le délai de réalisation du projet est de 42 mois, selon lui. Destiné à traiter les eaux de l'oued sur 19 km à travers la réalisation d'une station d'épuration, le nouveau projet consistera aussi à aménager des aires de loisirs sur les deux rives de cet oued, dont l'eau est fortement polluée depuis plusieurs décennies par les rejets des unités industrielles.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)