Algérie

Forte adhésion aux dispositifs du gouvernement



Forte adhésion aux dispositifs du gouvernement
Selon Fodil Zaidi, directeur général de l'emploi et de l'insertion au ministère du Travail, au niveau des wilayas du Sud comme dans toutes les wilayas, et depuis la mise en 'uvre des mesures décidées en Conseil des ministres le 22 février 2011, il y a eu un mouvement catalyseur en matière de créations de micro-entreprises et d'insertion dans le cadre des dispositifs.
Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, il fait observer que le Sud est un peu particulier dans la mesure, dit-il, où les qualifications qui sont demandées ne répondent pas toujours aux profils qui sont demandés sur le marché de l'emploi, mais ajoute-t-il, beaucoup de résultats positifs ont été enregistrés en matière de création de micro entreprises comme en matière d'insertion dans le cadre du Daip (dispositif d'aide à l'insertion professionnelle). Il cite le cas, atypique, fait-il remarquer, de Ouargla où l'offre d'emplois (13 000) dans cette wilaya est supérieure à la demande (11 000) à cause d'une inadéquation entre les profils demandés par le marché du travail et les profils disponibles. Des entreprises, notamment pétrolières, exigent des critères assez pointus en matière de qualification que l'on ne retrouve pas au niveau du marché du travail et il y a aussi, souligne-t-il, certains demandeurs d'emploi qui ont des exigences sur les entreprises où ils voudraient être insérés alors que beaucoup de secteurs, tels que le BTPH (bâtiment, travaux publics, hydraulique) et l'agriculture souffrent de manque de main d''uvre. Il y a eu, fait-il savoir, un peu plus de 2 000 demandeurs d'emploi qui ont refusé des affectations à des postes de travail. Il estime qu'il faut améliorer la qualification des demandeurs d'emploi, donc, il y a un aspect formation, dit-il. Concernant l'insertion, il fait savoir qu'au cours des onze premiers mois de 2011, plus de 602 000 jeunes ont été insérés. A propos des sociétés de placement, il rappelle qu'elles ont été gelées depuis 2004. Elles activaient sous un code du registre de commerce et faisaient pratiquement du marchandage de main d''uvre, dit-il. Les services du ministère du Travail ont entamé, fait-il observer, une action qui a abouti à la suppression du code du registre de commerce et les agences de placement privées concernées ont disparu. Le nouveau texte régissant les agences de placement et l'encadrement de l'emploi a prévu la création d'agences privées de placement agréées liées par un cahier des charges et sur la base d'une convention avec l'Anem (agence nationale de l'emploi) qui détermine les obligations et les droits de chaque partie, ajoute-t-il. Actuellement, fait-il savoir, il y a une dizaine d'agences de placement qui activent et une dizaine de dossiers qui sont en cours d'examen. Côté bilan, à fin novembre 2011, le novembre de dossiers déposés a quintuplé par rapport aux onze premiers mois de 2010, passant de un peu plus de 79 000 à 504 701 (entre Ansej et Cnac), souligne M. Zaidi, avec 45 430 projets financés sur un objectif de 50 000 de micro-entreprises à financer pour 2011. Les banques jouent le jeu, dit-il, le nombre d'accords bancaires (67 248) durant la période citée a connu un accroissement de plus de 122% par rapport à l'année précédente. Il précise que les jeunes promoteurs sont accompagnés avant la création de l'entreprise (constitution du dossier, choix du créneau, étude technico-économique), pendant sa réalisation, éléments de gestion, législation fiscale, ses droits en matière d'exonération et après sa mise en exploitation (suivi, accès à la matière première, accès à la commande publique).


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