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Formule 1 - Grand prix de Chine : Rosberg, éloge de la patience



Formule 1 - Grand prix de Chine : Rosberg, éloge de la patience
Il aura attendu six ans et 111 grands prix avant de remporter, enfin, sa première course, dimanche en Chine. En piste, le pilote de Mercedes a fait preuve d'un calme olympien et a parfaitement mené sa barque tout au long d'un week-end mémorable.
La Formule 1 est un monde impitoyable où le temps presse bien plus que nulle part ailleurs. Les baquets n'attendent pas que leurs pensionnaires mûrissent. Nico Rosberg, lui, aura eu le temps. Le pilote allemand, fils de l'ancien champion du monde, Keke Rosberg, a glané son premier succès ce week-end après avoir décroché sa toute première pole position, samedi. A 26 ans et après 111 départs. Plus c'est long, plus c'est bon. Non ' «Il a fallu attendre longtemps, toute l'équipe et moi, et on ne pensait pas arriver à être aussi rapides aujourd'hui, mais on a travaillé très dur depuis trois jours, à tous les niveaux, après deux courses où tout ne s'était pas bien passé pour nous», a-t-il confié juste après l'arrivée. «C'est un week-end parfait, et c'est vraiment très spécial, tout le truc : ma première pole position et ma première victoire, le même week-end, avec cette équipe avec laquelle je travaille depuis plus de deux ans. C'est un sentiment incroyable, je suis à la fois très heureux et très fatigué.»
Jamais trop tard pour réussir
Pour un pilote qui n'a connu que cinq podiums depuis son arrivée en F1 en 2006, Nico Rosberg s'est montré d'un calme olympien, dimanche. Un départ canon qui a laissé Michael Schumacher dans ses rétroviseurs, une arrivée tranquille, au ralenti devant son stand, l'Allemand a parfaitement géré son affaire. Jenson Button (McLaren) l'a bien menacé et aurait pu décrocher la timbale si son dernier passage aux stands ne s'était pas éternisé. Mais pour le reste, Rosberg a parfaitement mené sa barque. Pénalisées par l'usure de leurs pneumatiques depuis le début de la saison, les Mercedes ont parfaitement réagi dimanche en Chine. Et Nico Rosberg, qui avait tablé sur deux arrêts, a pu respecter son plan de course jusqu'au bout, en levant légèrement le pied afin d'économiser de la gomme.
«Ce n'est jamais facile de prendre soin des pneus, ils s'usaient beaucoup. J'avais fait attention samedi, en qualifications, pour les préserver, et on a choisi la bonne stratégie. Heureusement pour nous, on a beaucoup de compétence dans ce domaine-là, au sein de notre équipe.» La concurrence est prévenue, Mercedes est là. Nico Rosberg aussi. Mais plus que d'inquiéter les rivaux, cela aurait plutôt tendance à les ravir, notamment Jenson Button qui, lui aussi, a attendu, avant de décrocher la timbale. 111 GP pour Rosberg. 113 pour l'Anglais. «Je sais que c'est très spécial de remporter son premier Grand Prix, et je lui souhaite beaucoup d'autres victoires. C'est différent, d'un pilote à l'autre, certains gagnent plus tôt, d'autres plus tard, et je ne changerai rien à la manière dont ma carrière s'est déroulée.» Il n'est jamais trop tard pour réussir. Nico Rosberg en est une nouvelle preuve.




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