Formation professionnelle Pour une meilleure prise en charge des jeunes

Les participants à la pre-mière conférence nationale sur la politique sectorielle de prise en charge des jeunes, tenue ce samedi à Alger, ont été unanimes à affirmer que cette rencontre se veut un espace de concertation pour la mise en place de mécanismes visant l'amélioration de la qualité de la prise en charge des jeunes en matière de formation professionnelle et des mécanismes d'accompagnement des jeunes avant, durant et après la formation. Cette conférence, de trois jours, vise à définir et à organiser les activités complétant l'aspect pédagogique, à savoir les activités sportives, culturelles et écologiques, outre la garantie des moyens à même de consolider les mécanismes de partenariat en matière de prise en charge des jeunes. La conférence a été marquée par un débat sur certains axes, notamment l'amélioration des capacités d'accueil du secteur de la formation professionnelle en vue de permettre au plus grand nombre de jeunes de bénéficier d'une formation quel que soit leur niveau scolaire. Cette conférence verra l'installation de cinq ateliers de travail consacrés notamment à l'examen des mécanismes de suivi des jeunes pendant et après la formation et des mécanismes de partenariat avec les acteurs socio-économiques, outre la définition des mécanismes visant à impliquer les jeunes dans tout ce qui a trait à leur formation. Le 1er atelier porte sur la nature des activités à développer, notamment en matière d'animation, alors que l'atelier sportif et culturel examinera les outils d'animation. Il sera question lors du 2ème atelier d'examiner les moyens à même de garantir une participation efficace des jeunes aux questions relatives à la formation, à la faveur de la définition des moyens nécessaires à la formation d'associations d'élèves et leur participation à des campagnes de sensibilisation sur nombre de questions qui concernent cette frange de la société. Le 3ème atelier a pour objectif de définir les grandes lignes du partenariat avec les opérateurs et acteurs économiques en matière de mise en oeuvre des activités pédagogiques et de préciser la nature du partenariat concerné par la prise en charge des jeunes, à savoir les conventions, protocoles d'accord et autres. Il s'agira également de l'élaboration d'un programme de coopération précis en vue de définir la responsabilité de chaque partie concernée par la prise en charge des jeunes ainsi que l'élaboration de programmes pour les colloques et conférences consacrés aux jeunes en matière de formation professionnelle. S'agissant des mécanismes d'accompagnement des jeunes durant et après leur formation, le 4ème atelier a consacré plusieurs axes relatifs à l'information, l'orientation et les modalités de suivi et d'accompagnement en matière d'organisation des activités, projets professionnels, outre la réflexion autour de l'élaboration d'enquêtes sur le devenir des diplômés. Le dernier atelier, enfin, a été consacré aux fléaux sociaux dans le milieu des jeunes et les moyens de les combattre ainsi qu'au rôle de la formation en matière de lutte contre ses fléaux. Dans un discours lu au nom du président de la République Abdelaziz Bouteflika par le conseiller à la présidence, M. Ali Boughazi, devant les participants à la conférence nationale, le chef de l'Etat a exhorté les jeunes à «s'organiser de manière à devenir de véritables acteurs du changement». Le président de la République a souligné, à cet égard, la nécessité de «se préparer à relever les défis que nous impose la mondialisation en s'armant de qualifications et de compétences qui répondent aux standards internationaux, tant au plan des savoirs et des savoir-faire qu'au plan des savoir-être». Le président de la République a mis l'accent sur la nécessité de prendre des mesures incitatives en matière de bourses et de présalaires des apprenants, mais également en matière de révision du dispositif de formation production pour permettre aux jeunes de tirer bénéfice des produits réalisés durant leur formation. Le président de la République a tenu à rappeler, par ailleurs, que «c'est la jeunesse qui a été la plus exposée et qui a payé un lourd tribut durant la période de la décennie noire».