Pour la rentrée professionnelle version 2007/2008, une seule spécialité aété ouverte au CFPA de Hassi Bounif. Il s'agit de la formation, d'une durée de12 mois, d'agents d'exploitation en élevage cunicole et qui sera ponctuée d'unCAP. Sur le plan des effectifs, les instituts et autres centres de formation etd'enseignement professionnels de la wilaya d'Oran, avec les cinq formulesproposées, ont enregistré durant cette rentrée qui s'est déroulée samedi unedemande accrue. Ainsi, pour la formation en résidentiel, c'est-à-dire une formationse déroulant le jour et au niveau des établissements, sur les 2.700 inscrits,2.450 ont concouru et ont été tous retenus. Concernant les 250 autres, onapprend qu'ils ont été soit repêchés par l'enseignement général ou ontcarrément trouvé un emploi. Ces stagiaires se sont inscrits dans les 52spécialités, des 13 branches professionnelles, définies dans la nomenclature de2005. Concernant l'apprentissage, 350 apprentis suivent une formation pratiquedurant cinq jours dans l'entreprise et un enseignement théorique d'une journéeau sein de l'établissement. Concernant les cours du soir, une option ouvertepour ceux et celles qui voudront acquérir une qualification professionnelle,250 stagiaires suivent un cursus identique à celui du résidentiel, c'est-à-direBTS, BT et CAP. Par ailleurs, 844 travailleurs en provenance notamment dusecteur public reçoivent une formation de perfectionnement ou de mise à niveau.Enfin, pour la formation de la femme au foyer, 170 sont inscrites et uneattestation de qualification professionnelle sera délivrée au bout du cycleprévu en 3 ou 6 mois selon la spécialité choisie. S'agissant des spécialitésles plus demandées, l'informatique, les métiers de l'automobile et depuisquelques années la cuisine et la pâtisserie drainent les stagiaires.Le parent pauvre demeure la branche bâtiment, qui n'arrive pas àintéresser les recalés du système éducatif. Les raisons ont été évoquées àplusieurs reprises et résident dans le fait que les métiers du BTP n'assurentpas une stabilité de l'emploi. En revanche, un BTS en cuisine offre unepossibilité d'ouvrir son propre fast-food. En somme, la formationprofessionnelle demeure cette issue qui ne récupère qu'une infime partie desexclus.
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Posté Le : 24/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S Chalal
Source : www.lequotidien-oran.com