Algérie

Formation professionnelle : Des apprentis livrés à eux- mêmes



Si la formation par apprentissage ne pose aucun problème au niveau théorique car l'apprenti se rend au CFPA une fois par semaine pour étudier tout ce qui est relatif au métier choisi, il en est autrement quant à l'aspect pratique. En effet, il faut qu'il trouve un employeur censé lui apprendre les rudiments de la profession et ce, grâce à un contrat visé par l'APC qui doit veiller àson bon déroulement. Pour certains métiers comme la plomberie, la tôlerie, la mécanique et l'électricité auto, il est facile d'obtenir l'approbation d'un employeur. Ce n'est pas le cas pour la bijouterie. N'ayant rencontré aucun obstacle pour leur inscription au niveau du CFPA relevant de leur commune, de nombreux jeunes intéressés par cette spécialité se sont heurtés au refus catégorique des employeurs quant au volet pratique. Indignés par cette attitude, l'un deux nous dira : « Les employeurs ne veulent prendre que les membres de leur famille prétextant que les gens honnêtes sont rares. Il est stipulé dans le contrat d'apprentissage qu'aucun employeur ne peut recevoir des apprentis qui sont condamnées pour crimes ou délit. Ce n'est pas notre cas. Alors pourquoi ne pas nous donner la chance d'exercer un métier qu'on aime ' » En attendant, ces jeunes exclus du système éducatif, traînent encore dans la rue en quête d'employeurs confiants et compréhensifs.


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