Formation e.germe : «Pour mieux gérer son entreprise»

La Chambre de l'artisanat et des métiers de Médéa (CAM) s'apprête à abriter une session de formation de haut niveau au profit des formateurs de l'Ansej, l'Anjem, la Cnac et autres organes de soutien pour les jeunes. Un stage initié par l'OTI (l'Organisation internationale du travail) qui vise à aider les jeunes entrepreneurs à développer leurs compétences en matière de management et d'entrepreneuriat.Selon les propos de Slimane Mesgui, directeur de la CAM, ce programme appelé Germe qui existe déjà depuis longtemps va pour la première fois être appliqué à distance sous sa nouvelle appellation soit le E.Germe.
Une convention qui a été approuvée le 5 novembre dernier par l'Organisation internationale du travail (OIT) et dont la mise en ?uvre au niveau du Monde arabe va commencer à Médéa avec la formation du 1er groupe.
Par ailleurs, Dalil Souami, Maître formateur actif agréé par l'OIT, affiliée à l'ONU, chargé de l'encadrement de cette session de formation donnera de plus amples informations sur les modalités et les objectifs de cet événement précisant dans ce sens que ce programme fort de 40 années d'existence est adopté dans plus de 130 pays soit par 25 000 000 d'entreprises de par le monde. Il est conçu pareillement pour inculquer l'esprit de l'entrepreneuriat et développer les compétences des jeunes universitaires, les jeunes sortants des centres de formation professionnelle et des artisans en matière de management et de gestion de l'entreprise .
Dalil Souami ajoutera que l'Algérie par le biais du ministère des Petites entreprises de l'époque, avait adopté ce programme en 2005 et il a concerné les Chambres de commerce et d'artisanat, les commerçants et les artisans pour leur permettre d'axer leurs activités sur des méthodes scientifiques et modernes en conformité avec les normes internationales de la gestion des entreprises. Aujourd'hui, ce qui a changé selon les propos du Maître formateur, c'est que cette formation est dispensée à distance via une plate-forme numérique gérée par l'ONU qui est réputée par ces méthodes incontestables quant à l'enseignement à distance. Dalil Souami rappelera que c'est là une excellente opportunité pour Médéa car ces formations sont généralement inaccessibles car très onéreuses. Il précisera que le rôle du Maître formateur consiste à doter les formateurs locaux de techniques et de procédés leur permettant de se qualifier en tant que formateurs à distance et de prendre en charge de façon adéquate l'accompagnement des jeunes entrepreneurs de leurs organes respectifs.
M. Souami enchaînera en faisant remarquer que le recours à la formation à distance est la solution sine qua non pour la pérennité du programme à la lumière de la pandémie du coronavirus.
Dans le contexte même, l'on rappellera que l'événement vient cadrer avec les festivités de la Journée nationale de l'artisan qui coïncide avec le 9 novembre de chaque année et qui s'étalent sur plusieurs jours.
Dans ce sillage, Slimane Mesgui premier responsable de la CAM de Médéa, a évoqué un programme riche et varié, mais qui a dû être modifié vu la conjoncture sanitaire prévalente et après concertation avec la commission sanitaire qui a conseillé de privilégier les célébrations virtuelles telles que les expositions via le web et autres manifestations dans les infrastructures relevant du secteur de l'artisanat au centre de la wilaya ou encore à Ksar el Boukhari où il est question également de rendre hommage en les honorant à tous les acteurs du secteur qui ont continué à travailler dans ses conditions difficiles et à veiller à la bonne santé de l'artisanat médéen.
Une cérémonie de parrainage de 20 jeunes détenteurs de projets est également prévue dans le programme.
M. L.