Pour manque de
qualification et de formation, le placement des jeunes dans des sociétés
étrangères installées en Algérie s'avère de plus en plus difficile. Cet
argument est souvent avancé par les employeurs étrangers pour justifier le
recours à la main-d'Å“uvre étrangère spécialisée qu'ils importent d'Europe ou
d'ailleurs.
Comme la loi l'autorise, en cas
d'indisponibilité de main-d'Å“uvre qualifiée ou nécessitant une technologie de
pointe, la société étrangère a le droit de combler ce déficit en «important »
les spécialités demandées. Une solution facile mais qui ne règle pas le
problème, devenu un handicap dans le marché de l'emploi.
Pour remédier à cette situation, la direction
de l'emploi a pensé à un autre mode de fonctionnement afin de faire bénéficier
les jeunes chômeurs de formations dans plusieurs domaines désertés jusque-là et
pouvoir leur assurer un placement à l'avenir. C'est dans ce cadre que la
direction de l'emploi a entamé des discussions avec les sociétés étrangères,
installées à Oran dans le but de conclure avec elles des conventions en matière
de formation. Des négociations sont en cours avec deux sociétés étrangères,
l'une italienne et l'autre portugaise, pour la concrétisation d'un tel projet.
Pour la société italienne SAIPEM, installée au GNL3, elle devra après un accord
conclu, prendre en charge la formation de 40 jeunes dans la soudure homologuée.
Cette convention sera signée entre la
formation professionnelle, la direction de l'emploi et la société GTP, une
filiale de Sonatrach. Un programme de formation sera donc établi avec l'encadrement
de formateurs italiens. L'accord conclu sera élargi pour une autre formation
dans le domaine de la tuyauterie où 40 jeunes aussi suivront un stage pour
devenir tuyauteurs, ceci dans le secteur des hydrocarbures.
Dans le domaine de l'électricité, la
direction de l'emploi a également entamé des pourparlers pour la signature
d'une convention avec la société portugaise, spécialisée dans l'installation
électrique des tramways. Pour cette spécialité, 12 jeunes seront choisis pour
un encadrement par des formateurs portugais.
Dans le secteur du bâtiment, la direction
prévoit un accord pour formation, mais cette fois-ci avec un promoteur algérien
privé qui prendra en charge 40 jeunes pour leur apprendre les nouvelles
techniques de ferraillage. Les ferrailleurs qualifiés auront la possibilité par
la suite d'être orientés vers l'ANSEJ pour monter leur propre entreprise dans
ce domaine déserté par les jeunes.
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Posté Le : 12/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokhtaria Bensaâd
Source : www.lequotidien-oran.com