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Formation d'un nouveau gouvernement en Israël : Netanyahu joue son avenir politique International : les autres articles



Vingt-huit jours après la tenue des élections, le Premier ministre israélien sortant, tête de liste du Likoud-Israël Beitenou du ministre démissionnaire des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, vainqueur des dernières législatives mais sans avoir obtenu une majorité franche, est incapable de former un nouveau gouvernement.
Ghaza
De notre correspondant
Il devait demander, hier dans la soirée, un nouveau délai de 15 jours au président Shimon Peres dans l'espoir de trouver une coalition qui lui permette de rester à la tête du gouvernement. Les résultats des 15es élections législatives israéliennes depuis 1948, tenues le 22 janvier dernier, n'ont pas été conformes aux espérances de la coalition de droite et d'extrême droite qui dirigeait l'Etat hébreu. Benyamin Netanyahu, chef du plus grand parti de droite, le Likoud, a essuyé un sérieux revers. La liste commune Likoud-Israël Beitenou a réussi à avoir le plus grand nombre de sièges (31), mais était loin des 42 obtenus aux élections de 2009.
Le centre et la gauche ont récolté le même nombre de sièges que la droite et l'extrême droite israélienne réunies, ce qui ne l'a pas aidé à trouver la solution idéale. Les tractations avec le parti religieux Maison juive (12 députés) et le parti laïque Yesh Atid (19 députés) de Yaïr Lapid, une vedette de la télévision israélienne, n'ont jusqu'à maintenant pas réussi. Netanyahu veut bien du parti la Maison juive dans sa coalition, mais pas de celui de Yair Lapid, détesté par les religieux orthodoxes. Comme ces deux partis, les nouvelles «stars» de la politique israélienne veulent aller ensemble au gouvernement, les plans de Netanyahu ont tous échoué jusqu'à maintenant. Il faut souligner que la politique de tous les partis israéliens, sauf les partis arabes et Meretz, un parti de gauche, est la même en ce qui concerne la question palestinienne.
Ils refusent tous de reconnaître les droits inaliénables du peuple palestinien précisés par la légitimité internationale. Surtout son droit à un Etat indépendant sur l'ensemble des terres occupées en 1967, avec la ville sainte d'El Qods comme capitale.
Blocage
Les batailles que se livrent les politiques israéliens demeurent dans un cadre précis, celui du vedettariat personnel et des acquis partisans. Ce qui est sûr, c'est que le Premier ministre désigné, Benyamin Netanyahu, va tout faire pour former un nouveau gouvernement car de nouveaux sondages en Israël le donnent perdant en cas de nouvelles élections, au détriment du chef du parti Yesh Atid qui annonce qu'il n'est pas contre la création d'un Etat palestinien, mais sans la ville sainte d'El Qods.
De nouvelles élections seront organisées en Israël si dans 2 semaines il n'y a pas d'annonce d'un nouveau gouvernement. Alors, quelles sont les concessions que pourrait faire Netanyahu pour convaincre ces deux partis à rejoindre la coalition et garder son poste de Premier ministre ' Fin du feuilleton dans moins de deux semaines.


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