Algérie

Formation à l'hivernage des ruches



Les apiculteurs de la wilaya de Tizi Ouzou débutent les opérations de mise en hivernage des ruches. Ces jours de septembre sont propices pour effectuer les derniers traitements avant la fermeture des ruches durant tout l'hiver. Aussi, afin d'aider les apiculteurs et les initier à ces techniques très délicates, la Chambre de l'agriculture et les services de l'agriculture de la wilaya organisent une journée technique de vulgarisation sur la mise en hivernage des ruches, aujourd'hui, mardi, au niveau de l'Institut des techniques agricoles (Itmad) de Boukhalfa. La journée sera, selon le communiqué de la Chambre de l'agriculture, animée par Mellal Hassen, apiculteur professionnel. En fait, l'hivernage des ruches est effectué durant le mois de septembre.Les opérations peuvent s'étaler jusqu'au mois d'octobre, mais pas au-delà car l'ouverture des ruches, en temps de froid, risque de faire partir les abeilles. Cette opération est cruciale dans le métier de l'apiculture. C'est d'elle que dépend la vie des ruchers.
L'hivernage des ruches consiste, en effet, à préparer les abeilles à passer la saison du froid pour qu'au printemps, les essaims sortent en bonne santé. En fait, la mise en hivernage des abeilles consiste à traiter les ruches contre le varroa, poser des portières contre les rongeurs, redynamiser les colonies et la ponte des reines après la récolte du miel. Une ruche nécessite entre 15 et 20 kilogrammes de miel pour survivre à l'hiver. Le sirop de nourrissement viendra compléter le manque. En quelques jours, les abeilles vont le digérer pour le transformer et le stocker dans les cadres. En fait, l'apiculture dans la wilaya de Tizi Ouzou est un créneau très dynamique. Les apiculteurs sont passés de l'élevage traditionnel à l'élevage moderne par la maîtrise des techniques modernes grâce à l'accompagnement constant des techniciens des services de l'agriculture qui sont constamment sur le terrain outre les formations régulièrement dispensées. Aussi, actuellement, la technique de la transhumance est largement utilisée par cette catégorie. Elle consiste à transporter les essaims à travers différentes régions allant même dans d'autres régions du pays. La technique permet aussi de varier le miel produit.
Toutefois, jusqu'à présent, le miel reste trop cher et se vend moins à cause de son prix. Plus de 5000 dinars pour un kilogramme de miel reste tout de même trop élevé pour les citoyens qui consomment de moins en moins ce produit. Cette tendance à la baisse devrait pousser les apiculteurs à revoir les prix. Ce qui semble difficile d'accès car ces derniers se plaignent de la cherté des matières premières et du matériel utilisé.
La situation fait ainsi que la production, bonne ou mauvaise, bute, chaque année, sur des obstacles à la commercialisation. Un obstacle qui freine en fait le développement de toutes les filières des produits agricoles du terroir.


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