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Ford déçoit avec son bénéfice et reste plombé par l'Europe



Ford déçoit avec son bénéfice et reste plombé par l'Europe
Le constructeur automobile américain Ford a déçu cette semaine avec des bénéfices annuel et trimestriel inférieurs aux prévisions et reste plombé par l'Europe où il a essuyé une perte, même si son chiffre d'affaires a progressé plus qu'attendu. L'action était sanctionnée par les investisseurs et chutait de 7,35% à 11,85 dollars lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle, vendredi.
Le bénéfice net part du groupe 2011 est ressorti à 20,2 milliards de dollars et celui du quatrième trimestre à 13,6 milliards de dollars, mais il comprend un gain comptable exceptionnel de 12,4 milliards de dollars. En 2010, Ford avait dégagé un bénéfice net part du groupe de 6,6 milliards de dollars et de 190 millions de dollars au quatrième trimestre. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice 2011 ressort à 1,66 dollar par action alors que les analystes tablaient sur 1,84 dollar. En revanche, le chiffre d'affaires du groupe a dépassé les attentes de Wall Street, à 136,3 milliards de dollars, en hausse de 13% sur un an.
L'Europe reste le talon d'Achille du constructeur: il y a enregistré une perte opérationnelle de 190 millions de dollars, a-t-il ajouté. Au quatrième trimestre, le bénéfice par action s'élève à 12 cents, alors que le marché tablait sur 25 cents.
Les ventes ont atteint 34,6 milliards de dollars, en hausse de 6,5% sur un an et meilleures qu'attendues. "Nous avons généré de solides résultats pour l'année entière", a commenté le directeur général Alan Mulally. "Malgré la persistance d'incertitudes sur l'environnement extérieur, la vigueur de nos opérations en Amérique du Nord et chez Ford Credit nous permettent de container à investir dans la croissance future et à développer des produits exceptionnels", a-t-il ajouté.
"2011 a représenté une année clé dans nos efforts pour renforcer notre bilan. Nous avons augmenté nos liquidités provenant des activités automobiles et réduit la dette (...), ce qui nous permet de recommencer à payer un dividende", a souligné le directeur financier Lewis Booth dans un communiqué.


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