Après la période des transferts, les clubs de la D.2, au nombre de
dix-huit, se sont replongés dans le travail pour la traditionnelle période de
préparation pour une saison qui s'annonce très difficile. Avec la présence de
18 équipes qui vont se livrer une bataille sans merci pour un seul billet
donnant accès à l'étage supérieur, nul doute que la compétition sera très
serrée.
En principe, et au vu de la
composante, c'est le trio MCS-PAC-MOC qui se dégage et ils peuvent être
considérés comme les principaux favoris. Les Saïdéens, qui se sont préparés en
Tunisie, ont, semble-t-il, effectué une bonne opération en engageant le coach
Latrèche, réputé par son statut de spécialiste des accessions. Pour sa part,
le PAC
a été parmi les premiers à retrouver le chemin des entraînements, avant
qu'il ne s'envole pour l'Italie pour affûter ses armes pour le stage
d'intersaison. Quant au Mouloudia de Constantine, tous les moyens ont été mis
en oeuvre pour répondre à l'appel des fans mocistes qui ne jurent que par
l'accession. Trois clubs pour une seule accession, bien malin sera celui qui
pourra émettre un pronostic qui tienne la route.
Mais, avec la création de la
Ligue professionnelle qui sera composée de dix clubs, le nombre de clubs
appelés à faire partie de cette nouvelle Nationale Une sera revu à la hausse.
Cette hypothèse est à prendre en considération et motivera davantage les autres
équipes, les incitant à redoubler d'efforts pour être parmi le gotha de
l'antichambre de la Ligue professionnelle.
Le CSC tentera d'effacer les
déboires de la saison écoulée, mais le feuilleton de la direction risque de
tout chambouler si les autorités n'interviennent pas pour y mettre fin, un «
scénario » qui ne peut que nuire à l'histoire d'un club comme le Chabab. Idem
pour l'ASMO, où une crise interne entre les dirigeants risque de perturber le travail de deux mois et les effets du
stage effectué en Tunisie. Les Bouhedda, Hamia, Megherbi et Nessakh constituent
la force de frappe des Asémistes, mais à condition que tout le monde tire dans
le même sens.
Ceci est valable pour l'USMBA
où les fans bélabessiens pourraient, par leurs exigences, nuire à la bonne
marche de leur équipe.
Ce n'est pas le cas du MOB, où
l'on a l'impression que les leçons du passé ont été retenues. Mais les supporters doivent se montrer
patients avec leurs favoris, car on ne construit pas une équipe en deux ou
trois mois. Le WRB, lui, est capable de jouer les trouble-fête avec Ifticène à
la barre technique et le maintien de quelques cadres ayant donné satisfaction
lors de la saison écoulée.
A Mostaganem, les problèmes
s'accumulent, comme en témoigne cette grève des joueurs qui ont boycotté le
match amical face à l'OMA. Les dirigeants espérantistes affirment que leur club
est victime de la négligence des autorités locales. C'est la même remarque qui
s'impose pour l'OMA, où les dirigeants ne veulent pas vivre les mêmes
mésaventures de l'année précédente, quand le club a frôlé l'implosion.
Pour le SAM, une nouvelle ère
commence car le départ de Benfetta Nour Eddine, qu'on le veuille ou pas, est
une perte pour l'équipe. La tâche du nouvel entraîneur Oundjadji n'est guère
facile.
Pour la JSMS, l'USB et l'USMS,
ils devront se retrousser les manches s'ils veulent retrouver leur lustre
d'antan. Enfin, en ce qui concerne les trois nouveaux pensionnaires de cette
division, à savoir le CRT, l'USMMH et l'ABM, la logique voudrait que ces
derniers se contentent du maintien. A noter que le championnat des U-20 a été
reporté à la première semaine du mois de septembre.
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Posté Le : 11/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com