Algérie

Football - Nationale Deux: Des surprises et des déceptions



Entre la décision du TAS de Lausanne, la réaction de la FIFA et l'acharnement de Hadjadj, c'est le RCK qui paye cash les conséquences d'une gestion anarchique, jamais connue dans le football national. Cette affaire, qui a défrayé la chronique, a totalement perturbé le déroulement d'un championnat où la logique n'est pas respectée. Des équipes comme le WAT, le MCO, le CAB, le MOC éprouvent des difficultés à confirmer leur statut de prétendants tandis qu'un promu, le WRB, constitue l'attraction de ce début de championnat et qui est en train de damer le pion aux grosses cylindrées. Des formations totalement rajeunies, l'ASMO, le PAC et le CSC, surprennent face à des clubs ayant dépensé des centaines de millions sans que leurs investissements ne se justifient sur le terrain. Dans le groupe de tête, l'ASMO s'illustre et reste la seule équipe invaincue après huit journées de compétition. La force des asémistes, en dépit d'une grave crise financière, réside dans la qualité individuelle et l'enthousiasme de ses jeunes, judicieusement guidés par le coach Bendoukha qui a réussi à instaurer un bel état d'esprit au sein du groupe. Les deux dauphins, le PAC et le CSC, font preuve d'une bonne régularité, et plus particulièrement le Paradou du coach Bouhellal qui possède la meilleure artillerie du groupe.

C'est sans doute grâce à une stabilité à tous les niveaux qui permet aux coéquipiers de Maidi de travailler dans la sérénité. Quant au CSC, sa solidité défensive est un atout appréciable susceptible de mettre en confiance un groupe qui commence à prendre goût à la victoire.

Derrière le trio ASMO-PAC-CSC, on retrouve le WRB et le SAM. Le onze de Bentalha est la véritable révélation de ce début de saison, comme l'atteste son parcours, ce que bon nombre d'autres formations n'ont pu réaliser. A Mohammadia, l'heure est aux grands changements.

Le SAM a totalement changé de look depuis la venue aux affaires du club des Benfetta Nour-Eddine (ex-joueur) comme manager et son oncle Habib au poste de président qui s'efforcent à donner une autre dimension au Sari. Le MOC, lui, est appelé à se ressaisir car le recrutement durant l'intersaison a été effectué dans un objectif bien précis.

Les deux ex-pensionnaires de l'élite, le WAT et le MCO, restent à l'affût et pourraient se replacer puisqu'ils ne comptent que cinq points de retard sur le leader asémiste, mais ceci ne nous empêche pas de dire qu'ils n'ont pas répondu à l'attente de leurs fans, et notamment les Tlemcéniens qui ont la chance de miser sur la stabilité de leur effectif et du staff technique. Quant au Mouloudia d'Oran, il bénéficie toutefois de circonstances atténuantes au vu du retard enregistré dans la préparation.

De son côté, l'USMBA s'approche du peloton de tête et le ciel commence à s'éclaircir du côté de la Mékerra à condition de maintenir la même dynamique. Le CAB, quant à lui, doit réagir pour éviter le doute au sein d'un groupe appelé à satisfaire son public qui ne jure que par le retour parmi l'élite. A Skikda, on devra s'armer de patience, car la JSMS a prouvé qu'elle possède de solides arguments pour assurer son maintien. Pour sa part, l'USMS se retrouve dans une mauvaise posture suite à une série de quatre matches sans victoire, cette situation ayant débouché sur le départ de Boufenara.

A l'OMA, il est bien loin le temps où les Arzewiens étaient redoutés par tous. De leur côté, les Mostaganémois de l'ESM sont confrontés à un problème en défense et possèdent l'avant-dernière arrière-garde du groupe. A Biskra, l'effet Kardi tarde à donner les résultats escomptés et l'USB patauge dans les profondeurs du classement, tout comme d'ailleurs l'OM Ruisseau qui réalise un début de saison catastrophique. Quant au MO Béjaïa, c'est la seule équipe n'ayant pas encore remporté la moindre victoire en raison des nombreuses erreurs commises dans le choix de joueurs recrutés.

Dans cette division, la valse des entraîneurs n'a pas dérogé à la règle avec plusieurs clubs ayant changé de staff technique. Ce n'est pas le cas par exemple des quatre premiers, l'ASMO, le PAC, le CSC et le WRB qui ont maintenu leurs entraîneurs, à savoir respectivement Bendoukha, Bouhelall et Belaâredj, le Franco-Serbe Daniel Jankovic ainsi que Smaïli.




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