Algérie

Football national/ Les présidents de clubs l'ont exigé à Raouraoua



Football national/ Les présidents de clubs l'ont exigé à Raouraoua
Conditions n Lors de la dernière assemblée générale extraordinaire de la FAF, les présidents de clubs ont exigé à ce que leurs futurs centres de regroupement et de formation soient comme le CTN.Dans notre édition d'hier, on évoquait la problématique des masses salariales des clubs et du projet de plafonnement des rémunérations des joueurs remis au goût du jour, il a été également question des fameux centres de formations dont certains clubs sont plus «avancés» que d'autres. Toutefois, plusieurs présidents se sont exprimés sur le sujet en lançant à qui voulaient les entendre : «On veut des centres comme le CTN de Sidi Moussa». Il faut dire que la dernière assemblée générale extraordinaire de la FAF, organisée au CTN, a permis aux dirigeants des clubs de tomber sous le charme de ce patrimoine et outil de travail que même les visiteurs étrangers ont loué la qualité et les commodités mises à la disposition des sélections nationales et à tous les utilisateurs de ce centre. Cela fait cinq ans que les clubs dits professionnels attendent leurs parcelles de terrain pour ériger les fameux centres de formation inscrits tout droit dans le cadre de l'accompagnement de l'Etat de la professionnalisation du football. il y a quelques mois, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avait appelé encore une fois les pouvoirs publics ainsi que les collectivités locales à accélérer le processus d'attribution et de construction de ces centres au profit des clubs, compte-tenu de l'importance que doivent jouer ces infrastructures dans le développement du football algérien qui, faut-il le rappeler, souffre de l'absence d'une forte assise de formation comme c'est le cas dans d'autres pays africains, comme le Mali, le Nigéria, le Ghana ou le Sénégal. Malheureusement, ce dossier traîne jusqu'à ce jour et aucun centre n'est sorti de terre. Les choses se sont d'abord engluées dans la problématique du foncier et des procédures liées à la distraction de certains terrains agricoles, puis le modèle de centre lui-même qui a posé problème. En effet, l'ancien ministre des Sports, Mohamed Tahmi, avait pris la décision d'harmoniser les plans architecturaux de ces centres à partir du moment où c'est l'Etat qui prend en charge à 100% la construction de ces infrastructures. Mais le modèle ? unique ? proposé par le ministère des Sports de l'époque, n'a pas gréé aux dirigeants de clubs. D'ailleurs, certains d'entre eux ont réitéré leur position la semaine dernière, à l'image du porte-parole de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, qui a lancé devant les médias : «Nous voulons un centre comme celui-là (en désignant du doigt celui du CTN), et pas d'autre». Mais est-ce possible, sachant que les besoins d'un club ne sont pas ceux d'un centre technique d'une telle ampleur, sans compter la superficie qui a été octroyée aux clubs et qui ne dépasse pas les cinq hectares ' Autre question qui mérite d'être posée et éclaircie par les pouvoirs publics, c'est celle du financement de ces projets, sachant que la conjoncture actuelle ne prête pas à l'optimisme avec le gel de beaucoup de projets d'investissement structurant décidé par le gouvernement. Que dire alors de la mise à niveau des stades, ces infrastructures qui accueillent régulièrement les rencontres sportives, mais qui ne répondent pas aux normes requises dans le cahier de charges du professionnalisme. A l'allure où vont les choses, le projet de professionnalisme de notre sport-roi n'est pas prêt de voir le bout du tunnel, estiment les spécialistes, et son développement va encore tarder à s'amorcer.




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