Tiraillements - Depuis le début de son mandat, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi, fait face à une forte adversité qui, curieusement, n'existait pas avant !Les choses se sont précisées davantage, hier lors de la tenue de la réunion mensuelle et statutaire du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) : la Ligue de football professionnel (LFP) que préside Mahfoud Kerbadj a décidé de prôner la politique de la chaise vide.Ni Kerbadj, ni son secrétaire général Faouzi Guellil n'ont assisté à cette réunion ce qui confirme une fois de plus que la LFP ne veut plus travailler avec l'instance qui lui a fait délégation de la gestion du football professionnel, dans, normalement, le cadre d'une convention dont personne n'a vu la couleur ! On comprend bien maintenant qu'avant la venue de Zetchi, Raouraoua et Kerbadj n'avaient pas besoin de convention pour gérer les championnats des Ligues 1 et 2, contrairement à ce que stipulent les propres textes de la FAF (chapitre VII-Missions de contrôle de la fédération ; article 79 : Missions de contrôle de la fédération ; 79.2 : les relations entre la FAF et la LFP ainsi qu'avec les autres ligues de football amateur sont fixées par voie conventionnelle, notamment dans les domaines techniques et financiers). La gestion obéissait à d'autres règles apparemment. Pour preuve que ce document n'existe pas : il n'est nullement mentionné dans la passation des deux secrétaires généraux de la fédération. Et en absence donc des représentants de la Ligue, le bureau fédéral a non seulement rejeté le point relatif au calendrier de la saison 2017-2018 à cette dernière et a, surtout, refusé d'être entraîné dans un jeu malsain. Le calendrier relève de la LFP et c'est à cette dernière de gérer la protesta des présidents de clubs qui l'ont, eu, rejeté arguant qu'il a été cousu sur mesure pour l'USM Alger, appelé à jouer ses sept premiers matchs à Alger. La FAF a juste précisé que ledit calendrier doit respecter les dates de début et de fin de saison arrêtées au 26 août 2017 et au 28 mai 2018. Lors du même bureau fédéral, qui s'est réuni hier au Centre technique national de Sidi Moussa, il a été décidé, entre autres, de donner un répit aux clubs endettés et interdits de recruter un répit jusqu'au 15 décembre prochain pour assainir leur situation et régulariser leurs joueurs, mais aussi de lever l'interdiction de recourir au TAS (tribunal administratif des sports) à partir du 1er août 2017 (les affaires traitées avant cette date ne sont pas concernées). Mais au-delà de ces agitations qui affectent la vie de la FAF et la scène footballistique, et qui s'accentuent chaque jour à travers des attaques multiformes par ceux qui n'ont pas accepté et qui ne veulent pas justement le changement, l'instance fédérale serait bien inspirée de déclencher une mission d'audit de la gestion et des finances en son sein et au niveau de la LFP. D'ailleurs, statutairement, le bureau fédéral doit mettre en place au sein de la FAF une structure chargée d'assurer cette mission de contrôle de la gestion et des finances (article 79.3 des statuts de la FAF). Ce travail mériterait d'être mené car, même s'il ne révélerait rien, il aura le mérite d'exister et de donner une photographie claire de ce qui s'est passée durant les mandats précédents. Ce qui est sûr, c'est que certains sont persuadés que la boîte de Pandore n'est pas encore ouverte et le jour où elle le sera, d'autres perdront le sommeil.
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Posté Le : 27/07/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Salah Bey
Source : www.infosoir.com