Au moment où les hautes sphères de l'Etat et les autorités médicales ne cessent de multiplier les campagnes de sensibilisation pour faire face à l'épidémie du coronavirus, certains inconscients semblent ignorer tous ces rappels à l'ordre. Tout le monde sait que seuls les clubs de la Ligue 1 sont autorisés, sous condition de respecter le protocole sanitaire. Ensuite, le gouvernement a strictement interdit tout regroupement avec la fermeture des stades. Mais, ceci n'a pas empêché certaines formations de Ligue 2 et même de DNA à reprendre le travail en « noir ». Bizarre, n'est ce pas ' Devant la gravité de la situation, l'Etat doit impérativement intervenir et trouver les solutions, quitte à frapper d'une main de fer. C'est la seule solution pour éviter une catastrophe qui se profile à l'horizon par rapport à la recrudescence de la pandémie du corona. A Oran, comme partout d'ailleurs, on abrite quotidiennement des tournois. Certaines équipes se sont permis le luxe de reprendre les entraînements sans pour autant respecter le protocole sanitaire. Les stades Bouakeul, Benahmed Lahouari (ex-Choupot), les aires de jeu et autres terrains de proximité bouillonnent de jeunes, moins jeunes et même des vétérans. Pourtant, les autorités algériennes ont donné des instructions quant à la fermeture de toutes les aires de jeu et l'interdiction de tout regroupement.Selon un responsable d'un club oranais, seuls les stades et les salles de l'OPOW ont respecté cette mesure. Ce n'est pas le cas des autres infrastructures propriétaires des APC, dont les responsables des unités continuent de délivrer des créneaux d'entraînement ou de matches. Un massacre ! Cette situation inquiétante a contraint un médecin sportif d'Oran à tirer la sonnette d'alarme devant la gravité de la situation et des conséquences que cela peut engendrer. « La pandémie ne cesse de s'accroître et là, nous serons confrontés au pire si l'on ne prend pas des mesures adéquates. A une situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles », nous a révélé le médecin en question. Des équipes de l'élite qui effectuent des tests PCR régulièrement ne sont pas épargnés par la pandémie au moment où les autres négligent, on ne sait pour quelle raison cet aspect, surtout que ces équipes ne disposent pas de moyens financiers pour respecter le protocole sanitaire.
A l'US Biskra, le président du club et certains joueurs ont été contaminés. Le CRB, lui, a été le plus touché par le virus, ce qui l'a contraint à interrompre sa préparation. Au MCA, après Lamara, Harrag et Bourdim, c'est au tour de Benhaha, l'entraîneur des gardiens, d'être testé positif. L'USMA, l'ASO Chlef, le CABBA, le NAHD, le MCO, le CSC ont été tous touchés par le coronavirus. En dépit de toute cette situation, certains stades et aires de jeu d'Oran continuent d'abriter des matches et des tournois sans que ces pratiquants ignorent le danger auquel ils s'exposent et ce, malgré les appels à la prudence et la nécessité du strict respect des mesures préventives décidées par les autorités du pays. Pourtant, une vaste campagne de sensibilisation, via les réseaux sociaux, a été déclenchée pour encourager à appliquer les consignes en vigueur dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Mais cela ne semble pas suffire devant l'inconscience de certains responsables.
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Posté Le : 14/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com