Algérie

Football - Entre erreurs et mauvaises interprétations: L'arbitrage de nouveau sur la sellette



La reprise des compétitions de football a été marquée par des contestations contre l'arbitrage. On est obligé de reconnaître que la plupart des récriminations des dirigeants sont justifiées. Au cours des rencontres des Ligues 1 et 2 de ce week-end, les arbitres se sont distingués par des décisions iniques qui ont provoqué le courroux des clubs, les uns privés de victoire, alors que d'autres ont subi des défaites imméritées. Déjà jeudi, le penalty accordé à l'US Biskra était purement imaginaire, l'attaquant Okbi, après avoir donné un coup d'épaule à un défenseur de l'ESS, s'est écroulé, obtenant la sentence à l'origine de la victoire du club du Ziban. Vers la fin du match NAHD-MCO, les Oranais tenaient la victoire en main lorsque, selon les comptes rendus des journalistes sur place, le ballon retombe sur le bras de Mekkaoui. Or, de tout temps l'esprit des lois du jeu souligne l'intention ou non du joueur de manipuler le ballon pour obtenir un avantage. Ce n'est pas le cas du défenseur mouloudéen sanctionné injustement tout comme son club. Au stade du 20-Août 1955, les dirigeants et les fans de la JSK ne décoléraient pas après l'erreur commise par l'arbitre qui aurait dû expulser le défenseur Chahrour, auteur d'une grossière faute sur l'attaquant Hammar qui filait vers les bois du PAC, en tant que dernier défenseur, comme le stipulent clairement les lois du jeu. Avec un avantage numérique, les Kabyles auraient pu prétendre à un autre résultat que cette défaite très amère. A Skikda, le GCM s'est incliné au bout d'une rencontre très mouvementée, puisqu'il y a eu un envahissement de terrain, la partie ne reprenant qu'après une demi-heure. En outre, il y a ce pénalty tiré à trois reprises qui a traumatisé les Mascaréens, qui menaient au score jusqu'à la 76e minute. A Constantine, l'entraîneur du MOC, Samir Houhou, s'en est également pris à l'arbitrage. Rien ne dit que d'autres fautes n'ont été commises ailleurs par des arbitres soucieux d'assurer leur sécurité dans des stades où la pression, c'est vrai, est énorme. Mais si ces directeurs de jeu craignent pour leur intégrité physique, pourquoi ont-ils choisi cette fonction, qui a également ses bons côtés ' Quoi qu'il en soit, les dirigeants des clubs lésés ont promis de ne pas se taire, ayant la nette impression que leurs clubs sont visés et victimes de cabales. Pour combler cette évidence, un dirigeant d'un club bénéficiaire a prétendu, qu' «au bout de la saison, il y a égalité dans ce domaine, car notre club est aussi victime de décisions injustes». Tout en reconnaissant ce fait, nous dirons que les fautes ne sont pas des gommes, elles n'effacent pas les premières gaffes. Au contraire, elles s'ajoutent au passif des arbitres. Si la commission des arbitres ne met pas le holà à ces dérives, la porte restera ouverte à toutes sortes d'interprétations. Il reste la phase retour des deux ligues et il est grand temps d'intervenir. A défaut, bonjour les dégâts !


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