Le football national réussira-t-il à décrocher le sommet des meilleures saisons ' Réussira-t-il à se démarquer des saisons précédentes ' Réussira-t-il à faire de cette nouvelle édition 2014/2015 un fait inédit dans les annales de notre sport ' Question fragile. Mais il faut espérer que cela soit possible. Le mode de passe n'est étranger pour personne. Il est connu de tous.Les clubs ont cette mission de faire la différence. Eviter de fragiliser la pelote afin de trouver sans trop de vacarme son bout. L'Algérie regorge de jeunes entraîneurs et de dirigeants de qualité appartenant à cette discipline. Les hommes qui se soucient de son état de santé sont connus, mais souvent refusent de s'impliquer dans son organisation voire de son encadrement. Les causes sont multiples. «La confiance n'est souvent pas au c?ur de l'organisation, la communication s'enclenche sans tenir compte de l'absence d'information qui peut provoquer cette com, c'est le mal de ce sport. Chacun est maître des lieux, chacun veut diriger à sa manière et les joueurs eux, certains du moins, préfèrent jouer que pour ces salaires faramineux. Le foot, une aubaine pour eux. Les couleurs du club passeront après. Ils changent, voire de destinations pour un dinar de plus... «Nous ne pouvons malheureusement intégrer ce monde où il est difficile de trouver place...» Cette déclaration confiée à notre journal par un ex-international éclaire le climat ou l'ambiance qui fouette certains clubs. Reste à savoir comment protéger ceux qui ne sont atteint pas ce virus qui déstabilise notre foot. «Le foot, c'est aussi l'intelligence de se donner à fond pour que les objectifs se réalisent dans la transparence totale, que les conflits internes se déciment et laissent place à une meilleure communication entre staff et joueurs.» La saison écoulée restera dans les annales, les conflits internes ont mis presque K.-O ce sport roi. Le CRL ne chôme pas. Des cas d'exemple sont signalés et démontrent que l'argent, ce nerf de la guerre, est à l'origine des conflits. Et maintenant ' Reste à prier à ce que le travail qui se fait sur le terrain épouse le souci d'arriver à une meilleure qualité de jeu qui puisse clore au grand bonheur des prochains athlètes. Cela est-il possible ' Jouable, mais avec un sacrifice qui cicatriserait pas mal de clubs qui s'amusent à changer d'entraîneur, de président, de staff... La saison débute que des informations tombent comme celle rapportée il y 48h par un confrère. «Si le Mouloudia d'Oran a perdu à domicile son premier match de la saison, c'est en grande partie en raison de tout ce qui ne marche pas depuis le changement opéré au niveau de ses hautes sphères. Car, au MCO, les mêmes erreurs héritées de l'ère doublement désastreuse de la paire Djebbari-Abdelilah sont de nouveau commises à une plus grande échelle sous la présidence de Belhadj Mohamed dit Baba.» Il faut espérer que ce n'est qu'un vent de sable de passage qui ne laissera aucune grain de sable dans la coquille de ce club titulaire de références dans le monde footballistique. Le mal est montré du doigt par les observateurs, par les ex-internationaux, ceux qui avaient fait avancer notre foot sur les tableaux de la Fifa. Ils refusent d'admettre que le foot passe par le salaire, une course au meilleur salaire, ce qui ressemblerait plutôt à une course vers la destruction de notre foot et notamment par ses répercussions sur l'amour que porte la génération montante au sport. Les enseignements que laissent certains mauvais joueurs ne sont pas prêts à être effacés, au contraire, le retour en investissement sur la qualité de jeu ne sera pas pour demain. Aujourd'hui, chacun a une part de responsabilité dans le devenir de notre foot. Mobiliser son monde et l'encadrer afin de se débarrasser de cette sale mentalité qui étouffe nos clubs, Il y a urgence dans la maison de ce sport roi. Les joueurs veulent être des stars, oubliant qu'une star est une machine à production de jeu technique qui séduit et qui façonne son nom. Un jeu qui défie quotidiennement ses concurrents. Alors, la question qui est plantée est de savoir pour qui et pourquoi joue-t-on au foot ' C'est ce sport qui est accessible à tous. Le football, l'un des sports les plus populaires au monde, rassemble plus de 240 millions de joueurs dans 1,4 million d'équipes faisant partie de 300 000 clubs à travers le monde. Le sport peut être source de revenus, créer des emplois et appuyer le développement économique à l'échelle locale. Enfin, il y a le volet de la violence dans nos stades. Il faut espérer que cette saison, le climat sera meilleur et que la compréhension l'emportera sur l'incompréhension, sans oublier que la communication dans le sport est aujourd'hui un enjeu de société.
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Posté Le : 21/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com