Football / CAN-2013: "L'Algérie, un outsider qui peut aller loin" selon le SG de la FIFA

Le secrétaire général de la Fédération internationale de football (FIFA), le Français Jérôme Valcke, a placé l'équipe nationale dans le rôle d'un outsider "capable d'aller loin", lors de la 29e Coupe d'Afrique des nations CAN 2013 en Afrique du Sud, dont le coup d'envoi a été donné samedi à Johannesburg. "Ce que je sais c'est qu'il y a, de la part de la fédération algérienne (FAF), un gros travail qui a été fait pour donner les moyens à l'équipe pour réussir cette CAN. Maintenant, l'Algérie fait partie des équipes qui peuvent réaliser un bon résultat en Afrique du Sud, ça fait partie des outsiders qui ont les moyens de surprendre lors de cette édition", a affirmé à l'APS le N.2 de l'instance mondiale samedi soir, à l'issue du match d'ouverture Afrique du Sud-Cap Vert (0-0), disputé au stade Soccer City de Johannesburg. Lors de la CAN, l'Algérie évoluera dans le groupe D, avec la Côte d'Ivoire, la Tunisie et le Togo. Les Verts entament le tournoi ce mardi face aux Tunisiens, en match prévu au stade de Royal Bafokeng de Rustenburg. Appelé à se prononcer sur les favoris de cette nouvelle édition, Valcke, estime que la Côte d'Ivoire est un potentiel candidat pour le sacre final "au dessus des autres". "La Côte d'Ivoire est pour moi le favori N.1 de ce tournoi, il est le finaliste de la dernière édition, il a les moyens d'aller chercher une nouvelle couronne, après celle de 1992". Concernant le match d'ouverture, Valcke pense que le résultat du match nul fait plutôt les affaires de la surprenante formation du Cap Vert qui est à sa première participation à la CAN. "C'était pas un match exceptionnel. J'estime que ce résultat fait les comptes du Cap-Vert, qui prend un point, les conditions étaient défavorables, il pleuvait, et il faisait froid. Ce match nul n'arrange pas l'Afrique du Sud, appelée désormais à réagir lors de sa prochaine sortie", a-t-il ajouté. Pour le SG de la FIFA, cette 29e édition pourrait cacher bien des surprises, comme ce fut le cas avec le sacre de la Zambie en 2012, qui avait réussi notamment à déjouer tous les pronostics. "Il y aura peut être une autre Zambie. Dans toutes les compétitions, que ce soient nationales ou internationales, il y a toujours un petit poucet qui réussit à pointer son bout du nez pour coiffer tout le monde au poteau, c'est ce qui fait d'ailleurs le charme du football. Pour gagner n'importe quel trophée au monde, il faut gagner tous les matches", a souligné Valcke. Côté organisationnel, le dirigeant de la FIFA, ne tarit pas d'éloges sur les capacités de l'Afrique du Sud de réussir un excellent tournoi "à tous les niveaux". "En ayant organisé le Mondial 2010, l'Afrique du Sud a les moyens et les infrastructures pour abriter des compétitions sportives de haut niveau. Ce pays africain, qui chaque fois où il y a une défaillance d'organisation, peut lever le doigt immédiatement en disant que je suis prêt, même dans un temps assez court, pour abriter la manifestation. L'organisation est parfaite, la cérémonie d'ouverture était très belle, donc ça montre qu'il y'a une vraie assimilation de tout le travail que l'Afrique du Sud a appris entre 2004 et 2010 pour l'organisation de la Coupe du monde". Et d'ajouter: "Ce n'est pas dès le premier jour du tournoi qu'on pourra juger sa réussite, ça y va de plusieurs paramètres. On pouvait espérer que l'Afrique du Sud aille le plus loin possible dans la compétition, ça y va de la réussite du tournoi. C'est fondamental, quand vous organisez un tournoi, que l'équipe nationale soit la meilleure". Enfin, concernant l'affluence dans les stades au cours de cette CAN, Jérôme Valcke reste prudent. "C'est toujours compliqué à expliquer ce volet. Pour le match d'ouverture on m'avait dit que le stade allait afficher complet, mais en raison des conditions météorologiques, tout peut changer comme ça été le cas aujourd'hui", a-t-il conclu.