Les clubs de la Ligue 2, au nombre de quarante en vertu du nouveau système de compétition, sont dans l'expectative quant à la reprise des entraînements. Le voile a été levé dernièrement par le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui a affirmé que les clubs de la Ligue 2 amateur devraient reprendre les entraînements en ce mois de décembre, sous réserve de l'accord des autorités sanitaires, huit mois après la suspension des compétitions, causée par la pandémie de coronavirus. « Nous sommes dans l'attente du feu vert des autorités pour autoriser les clubs de la Ligue 2 à entamer les entraînements », a déclaré le président de la FAF. Pour de nombreux responsables techniques, une période de six à huit semaines de préparation est nécessaire pour permettre aux joueurs de s'adapter au rythme de la compétition. Ce qui signifie clairement que le coup d'envoi de la reprise est prévu vers la fin du mois de février prochain, sauf imprévu de dernière minute. La question que l'on se pose est de savoir si ces clubs ont-ils les moyens pour respecter le protocole sanitaire ' Un test du PCR avoisine les 50 millions de centimes pour une équipe, sans compter les nouvelles conditions exigées pour les déplacements et les hébergements des équipes. Aussi, quel sera le sort des catégories jeunes 'Un vrai casse-tête sachant que pratiquement tous les clubs sont confrontés à des difficultés financières.
A cet effet, il n'est pas écarté de voir les autorités locales venir en aide aux clubs de leurs localités. Mais, là, un problème risque d'avantager certaines formations au détriment d'autres. Comme c'est le cas, par exemple, de certaines équipes interdites de recrutement en raison des dettes auprès de la CRL, qui ont été soutenus financièrement par les walis pour qualifier leurs nouveaux joueurs, alors que d'autres clubs ne savent plus à quel saint se vouer pour lever l'interdiction de recrutement.
Ceci dit, à notre avis, les clubs de la Ligue 2 devraient, dans un premier temps, réfléchir sur les mécanismes nécessaires pour faire face aux exigences du respect du protocole sanitaire, ne serait-ce que pour protéger les joueurs, staffs et dirigeants. Ces mêmes équipes sont-elles suffisamment étoffées sur le plan de l'effectif pour faire face aux éventuelles absences de leurs joueurs en cas de contamination ' Cela risque de se répercuter négativement sur le résultat au moment où douze formations, six de chaque groupe, devront rétrograder.
Aussi, lors de la préparation d'avant saison, les équipes sont dans l'obligation de disputer des matches amicaux avec des équipes du même palier, étant donné que les équipes des autres championnats n'ont pas encore repris le travail.
En somme, une situation vraiment compliquée et tout le monde devra s'adapter à ces aléas exceptionnels en attendant l'évolution de la pandémie qui a paralysé toutes les activités pas seulement le football. D'autre part, selon l'instance fédérale, il va falloir commencer d'abord par la Ligue 2 pour ensuite enchaîner au fur et à mesure avec les autres championnats amateur, notamment la DNA. Les clubs de cette division se trouvent, pandémie oblige, dans une situation inextricable, d'autant plus que la majorité ont achevé l'opération de recrutement et la mise en place de leurs staffs techniques. Sur quelle base et avec quelle méthode vont s'appuyer les présidents de ces clubs pour régulariser leurs joueurs et leurs entraîneurs du moment que tout est à l'arrêt '
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Posté Le : 05/12/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com