Algérie

Football-Affaire Joël Moise Babanda : L'ESS n'a pas formulé de réserves



Football-Affaire Joël Moise Babanda : L'ESS n'a pas formulé de réserves
Photo : Makine F. Nouveau rebondissement dans l'affaire du joueur camerounais Joël Moise Babanda qui fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. En effet, celle-ci ne cesse de livrer ses secrets de jour en jour. Contre toute attente, nous venons d'apprendre que le club sétifien n'a guère formulé de réserves sur la participation du joueur au match retour des 8e de finale de la ligue des champions africaine ayant opposé vendredi passé au stade du 8-Mai-45 l'ESS aux Cotonniers de Garoua. Ce n'est que dimanche, soit 48 h après le match, que le secrétaire général du club sétifien Rachid Djerroudi en l'occurrence s'est rendu au siège de la FAF pour déposer officiellement les réserves qui devaient àªtre transmises à  la CAF. Comme les réglements de la CAF stipulent que les réserves doivent àªtre formulées avant le coup d'envoi de la rencontre, il y a donc des chances minimes que le club algérien obtienne gain de cause dans cette affaire même si dans le camp sétifien on continue tout de même à  y croire. «Je vous confirme que l'ESS n'a pas formulé de réserves avant le match sur la participation du joueur Joël Moise Babanda mais cela ne devrait guère àªtre un handicap pour le club dans cette affaire. Il faut que les gens sachent que les réserves par évocation sont réservées exclusivement lorsqu'il s'agit d'usurpation d'identité d'un joueur, ce qui n'est pas le cas pour le joueur Babanda puisque ce dernier n'a pas joué sous une fausse identité, mais selon les documents transmis par mon ami Abdelkrim Medouar que je remercie au passage pour sa collaboration, il est toujours lié à  l'ASO. Là est la différence. Donc, à  mon avis, il y a encore des chances que nos réserves aboutissent pourvu que la règlementation soit respectée et appliquée», nous dira à  ce propos le boss Abdelhakim Serrar qui explique ce retard par le fait que son club n'avait pas eu le temps nécessaire pour étudier la situation du joueur sachant que le dossier de celui-ci ne leur avait été transmis que la veille du match. «Cela dit, nous n'étions pas certains que le dossier était solide, malgré cela, on a quand même fait quelques recherches», a-t-il expliqué et d'ajouter : « En plus, si on avait formulé les réserves, les dirigeants de Garoua pouvaient retirer le joueur de la feuille de match, et du coup, il n'aurait pas pris part au match. Il y a toute une procédure à  suivre pour formuler des réserves solides afin qu'elles soient acceptées dans le fond et la forme. Il aurait été préférable pour nous d'avoir le dossier du joueur avant le match aller, la donne aurait changé dans ce cas-là». Qu'à cela ne tienne, Serrar reste confiant quant à  l'issue de cette affaire. «On a pu accéder au dossier du joueur par le biais du site officiel de la FIFA. Nous avons constaté qu'il était qualifié régulièrement au Cotonsport. Maintenant, nous avons saisi officiellement la CAF par le biais de la FAF, par une lettre explicative dans laquelle nous avons mentionné clairement la situation du joueur Babanda. Nous avons même joint au dossier une lettre d'opposition formulée par le club chélifien.»


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