Algérie

FOOTBALL IL POSTULERA POUR UN TROISIÈME MANDAT À LA PRESIDENCE DE LA FAFRaouraoua défend son bilan et s'attaque à ses adversaires



«A la demande de plusieurs acteurs du football algérien, j'ai décidé de me porter candidat lors des prochaines élections de la FAF.» C'est donc, sans surprise, que l'annonce de la candidature de Mohamed Raouraoua au scrutin du 7 mars prochain a été faite.
Lors d'une conférence de presse animée hier au CTN de Sidi Moussa, Mohamed Raouraoua, qui avait présidé l'instance suprême du football national entre 2001 et 2006, a confié que son acte de candidature est mûrement réfléchi, en dépit de ses importantes charges en qualité de membre des comités exécutifs de la CAF et de la Fifa et de son statut de vice-président de l'Union arabe de football. «Ma décision est influencée par les sollicitations au quotidien dont je fais l'objet de la part des présidents de clubs jusqu'au simple citoyen. Cette confiance est pour moi une grande motivation qui m'a poussé à briguer un autre mandat», ajoutera-t-il. Durant sa longue intervention, le président de la fédération a aussi esquissé ses projets mais a surtout exposé son bilan 2009-2012. Il s'est attaqué à ses adversaires, dont Rabah Madjer et Farid Belkacem. Mais l'essentiel de sa conférence a été consacré à la vie des Verts.
«Notre objectif est d'atteindre les demi-finales»
En effet, l'actualité de la sélection a accaparé l'essentiel des interventions du boss de la FAF. A commencer par les objectifs assignés à l'équipe de Vahid Halilhodzic lors du rendez-vous sud africain, dans moins de trois semaines. «A la CAN-2013, notre objectif sera d'atteindre les demi-finales. Nous avons prévu tous les moyens nécessaires, humains et matériels, pour figurer parmi les quatre nations du dernier carré», a-t-il affirmé, avant de préciser : «Nous avons fixé les primes, mais les détails ne concernent pas le grand public, et nous n'avons pas l'intention de les divulguer. Toutes les sommes avancées dans la presse n'ont aucun fondement.»
M. B.
A retenir
«Madjer se présente dans les journaux»
Le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, s'est longuement attardé sur l'actualité footballistique à la fin de son mandat, évoquant tour à tour, sans ambages, tous les points à l'approche de cette dernière ligne droite de son mandat. Plusieurs candidats n'ont pas manqué de dénoncer les conditions drastiques imposées par l'instance footballistique pour barrer la route à bon nombre de prétendants, à l'image de Rabah Madjer. De son côté, le président de la fédération a tenu à dégager toute responsabilité à ce sujet. «Toute personne désirant présenter sa candidature pour la présidence de la FAF est libre de le faire. Les dernières déclarations de Rabah Madjer sont fausses. A aucun moment je n'ai bloqué Madjer. Au contraire, si Rabah postule je serai le premier à l'encourager publiquement et non pas à travers les journaux. Il faut juste être conforme avec les statuts et les règlements qui régissent notre fédération», indiquera-til.
«MJS-FAF, une parfaite entente»
Profitant de ce rendez-vous médiatique, le président de la FAF a tenu à infirmer toute mésentente avec la tutelle. «Je lance un message à ceux qui aiment nager dans les eaux troubles : notre relation avec le MJS est en parfaite symbiose. Pour preuve, nous avons tenu plusieurs rencontres avec le ministre, et nous le remercions pour sa disponibilité», a assuré Mohamed Raouraoua.
«TARLS, que des dépassements !»
«Le TAS confond entre sport et le palais de justice de Abane-Ramdane», dira d'emblée le président de la FAF qui reproche au TARLS d'avoir largement dépassé ses prérogatives, notamment dans les décisions rendues ainsi que le non-respect des délais de requêtes. «Je vous informe que cette structure a engendré un retard immense qui a causé des blocages. Plus de 70 affaires sont pendantes depuis deux ans», révélera le conférencier avant d'enchaîner : «Le TARLS n'existe plus. Il a été dissous par les membres de l'assemblée générale ordinaire du COA. Je demande à son ancien président de nous aider avec son silence.»
«Halilhodzic ne peut pas partir sans l'aval de la FAF»
Le premier responsable de la FAF dévoilera que le coach de la sélection nationale est tenu par un contrat en bonne et due forme. «Vahid Halilhodzic ne peut changer d'équipe ou opter pour une autre sélection ou club sans l'aval de la FAF. C'est mentionné dans le contrat qui le lie à la FAF», a précisé le président de la fédération. Et de réitérer les missions assignées à Coach Vahid : «Au-delà des résultats, nous avons établi un contrat à plusieurs objectifs sportifs avec Vahid Halilhodzic. A savoir former une équipe compétitive qui doit se qualifier aux deux prochaines coupes du monde.»


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