FOOTBALL ITALIEPrandelli ne fera pas tourner

Le sélectionneur Cesare Prandelli, a expliqué qu'il n'avait pas cherché à renouveler son groupe pour faire des expérimentations contre la Serbie et l'Irlande du Nord, même si l'Italie est déjà qualifiée pour l'Euro-2012, car il s'agit de matches de compétition.
«Ce ne sont pas des amicaux mais des matches officiels, nous devons jouer le mieux possible et respecter le fair-play», a dit Prandelli hier à Coverciano, dans la banlieue de Florence, où se trouve le centre d'entraînement de la Nazionale. La Serbie, l'Irlande du Nord, l'Estonie et la Slovénie jouent une place de deuxième du groupe C pour se qualifier pour les barrages. Prandelli a seulement rappelé le défenseur Andrea Barzagli (Juventus Turin), qui n'a plus porté le maillot de l'Italie depuis trois ans, et le milieu Luca Cigarini (Atalanta Bergame), qu'il avait déjà convoqué une fois en octobre 2010 sans le faire jouer. «Changer tout l'équilibre ne convient pas, il faut garder une certaine continuité, a-t-il ajouté. A Belgrade (vendredi) contre la Serbie ce sera un beau match, nous allons chercher à jouer, il n'y a pas la «nécessité», entre guillemets, de faire des points pour se qualifier, nous n'avons pas à calculer.» Il a également expliqué que les défenseurs de Naples Paolo Cannavaro et Campagnaro n'entraient a priori pas dans ses plans car s'ils brillent avec le Napoli, ils évoluent dans une défense à trois, alors que l'Italie joue avec une défense à quatre éléments. «C'est une question de bon sens, a expliqué Prandelli. J'ai peu de temps pour travailler, il faut entretenir nos automatismes dans une défense à quatre pour se donner de la sécurité, malheureusement cela joue contre Cannavaro et Campagnaro, qui jouent depuis deux trois ans à trois.» Il a également estimé que cette saison pouvait être celle de l'explosion de la Fourmi atomique, Sebastian Giovinco (Parme). «Il a déjà marqué cinq buts, ce qu'il manquait à Giovinco, c'est le réalisme, cette année dira peut-être beaucoup sur son potentiel».
Balotelli encensé
Par ailleurs, le sélectionneur italien, a salué la grande forme actuelle de Mario Balotelli, l'enfant terrible du football italien, et s'est félicité d'être «mis en difficulté» par Super Mario pour choisir ses attaquants contre la Serbie et l'Irlande du Nord. «Mario a écouté mes conseils ' Mais j'en éprouve zéro fierté, c'est son mérite à lui. Et il n'a pas besoin de conseils, lui sait qu'il doit travailler», a dit Prandelli, qui prépare les deux derniers matches des qualifications de l'Euro-2012, vendredi à Belgrade et mardi 11 à Pescara, l'Italie ayant déjà son ticket en poche. «Je lui ai proposé, il a répondu, a ajouté Prandelli. Et je suis très content d'être mis en difficulté ! Il est plus serein, cette période est importante pour lui, c'est peut-être son moment.» Balotelli, qui a marqué à chacun de ses deux derniers matches avec Manchester City, s'est beaucoup distingué les deux dernières saisons dans les pages faits divers, en Italie comme en Angleterre, au sujet de ses nombreuses petites amies ou pour avoir, par exemple, lancé des fléchettes sur un stagiaire à Manchester City. Prandelli n'a pas dévoilé s'il allait aligner lors de ces deux rencontres Balotelli avec Antonio Cassano, le duo d'attaque sur lequel il voulait fonder la renaissance de l'Italie, après l'échec du Mondial-2010. A cause des blessures, des méformes et des suspensions, il n'a fait jouer les deux ensembles que quelques minutes en une saison. La Serbie, un adversaire coriace, est l'occasion idéale de tester le couple Cassano- Balotelli. Après Belgrade, l'Italie reçoit l'Irlande du Nord à Pescara, aujourd'hui.
Ancelotti veut retourner en Angleterre
Carlo Ancelotti, limogé par Chelsea à la fin de la saison dernière, veut entraîner un autre club anglais. «J'ai la ferme volonté de rester en Angleterre. Pour un entraîneur, c'est le pays idéal», a déclaré l'Italien, âgé de 52 ans, au journal La Repubblica. «Mais je n'envisage de ne m'occuper que d'un des meilleurs clubs, y compris Tottenham ou Liverpool», a-t-il ajouté. «Il est évident que le banc d'Arsène Wenger (à Arsenal) est en train de trembler et que dans quelques mois, un entraîneur anglais remplacera Fabio Capello à la tête de l'équipe nationale, ce qui libèrera une place dans un club», a déclaré l'ancien manager de l'AC Milan. «Je peux assurer que je ne suis pas pressé. Le fait de ne pas entraîner ne m'angoisse pas. En fait, je profite de la vie», a-t-il dit.