Algérie

FOOTBALL



Le dossier MCS-USMA, rencontre comptant pour la 25e journée qui a connu une fin dramatique, samedi passé au stade du 13-Avril de Saïda, restera ouvert «pour complément d'information ». C'est l'une des principales constatations à établir 24 heures après l'annonce, par la Ligue de football professionnel, des premières sanctions prononcées par la commission de discipline de la LFP à l'encontre du club phare de la ville des Eaux.
Ce dernier a en effet écopé de huit (08) matches à huis clos à disputer dans un stade éloigné de Saïda de pas moins de 200 kilomètres. La Ligue de Mahfoud Kerbadj a condamné le club saïdi «suite aux pièces versées au dossier, aux rapports des officiels de la rencontre et aux auditions (')». Dans ces attendus, la commission de discipline de la LFP a retenu «la mauvaise organisation, l'envahissement du terrain entraînant des incidents graves et la dégradation de biens publics». Des sanctions pécuniaires ont également été prises à l'encontre de la formation du MCS, à savoir une amende de 20 millions de centimes. Ceci «sans préjudice des indemnités financières dues, en raison des dommages causés (art 26-alinéa 1 et 2, art 62, art 106 - Règlement des championnats de football professionnel) et (art 6, art 7, art 9, art 16 et art 70-alinéa 3 - Code disciplinaire)», assure la Ligue de football professionnel qui annonce que l'affaire sera portée par le club de Soustara devant les tribunaux. La LFP ne dit pas si elle appuyera la plainte de la direction de l'USM Alger au niveau de la justice. Sur un plan purement individuel, l'entraîneur-adjoint du MCS, Guemidi Ahmed a écopé de deux années de suspension ferme et ce pour «incitation à la haine et à la violence et une amende de 100 000 dinars», délits contenus dans les articles 4,9 et 65 du barème disciplinaire. Les premières réactions de la part des dirigeants des deux clubs ont exprimé leur déception de voir la ligue prendre des sanctions «lourdes», estime Mohamed Khaldi, le boss du MCS, ou bien «légères» du goût du vice-président de l'USMA, R. Haddad. Ceci, au moment où la vox-populi continue de découvrir les images d'horreur vécues par les Usmistes samedi dernier à Saïda à travers les réseaux sociaux. Des faits qui ont scandalisé tout le monde, sans pour autant susciter la moindre réaction officielle de ceux qui sont en charge d'assurer la bonne gouvernance du football national. Jusqu'à hier, en tout cas, la FAF n'a pipé mot sur les actes gravissimes de violence commis par une horde de sauvages sur des footballeurs dont le seul tort est d'exercer un métier qui rapporte «gros», caprices pour les uns, supplices pour les autres.
M. B.
Fracture de la main pour Ighil
Le coach des Rouge et Noir, Meziane Ighil faisait partie des victimes du déchaînement des fans saïdis sur les membres de la délégation usmiste, samedi dernier. Au sortir de cette déferlante haineuse, l'entraîneur de l'USMA pensait bien qu'il s'en est bien sorti avec une petite entorse au poignet nécessitant la pose d'un simple élastoplast. Ce qui n'était pas le cas quand il se présentera lundi après-midi au niveau des urgences de l'hôpital de Ben-Aknoun. Là, l'ex-sélectionneur des Verts a été informé qu'il est victime d'une fracture du 4è doigt de la main droite nécessitant 45 jours de plâtre. Pour autant, le service médical ultra-équipé du club unioniste, certainement affolé par l'ampleur des dégâts subis par les joueurs, n'en a rien décelé de si grave chez le coach du groupe professionnel de l'USM Alger.




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