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La Ligue 1observe un temps mort forcé. Le repos imposé à nos «professionnels» n'empêche pas pour autant les «commerciaux» du ballon rond à ouvrir, avant l'heure, leur marché illicite.Pour réaliser de juteuses affaires, «les managers» sans contrat reprennent l'ancien refrain qui consiste à donner un grand coup de fouet à la valeur marchande d'un groupuscule de «pros» surpayés et surmédiatisés à la fois. Les «chanceux» ne sont pas exempts de tout reproche sachant qu'ils sont partie prenante dans ces transactions commerciales. Comme le profil du bon grain est déterminé par une grosse «mise», on ferme l'?il sur les enchères qui ruinent notre sport roi, malade. Impuissant devant les caisses noires, notre football, dont l'infertilité est préméditée, continue à broyer du noir.Pour revenir aux enchères, on constate, ces derniers temps, qu'un petit groupe de joueurs est en même temps annoncé à l'USMA, l'ESS, au CSC, au MCA et à la JSK. Selon les marchands de rêves, ces clubs sont disposés à casser la tirelire pour s'attacher les services de ces «pros» gavés par l'argent du contribuable. N'ayant pas le niveau d'une division amateur digne du nom, les «sollicités» touchent des sommes faramineuses. A titre d'exemple, les joueurs de l'Entente de Sétif Karaoui et Gourmi font couler la salive de maquignons obnubilés par une bonne «ristourne».Surestimés à cause de la surenchère, principal ennemi des SSPA qui dépensent plus qu'elles n'en gagnent (le contraire de la philosophie du Bayern de Munich qui ne dépense jamais plus d'argent qu'il n'en gagne). Karaoui perçoit mensuellement à l'Entente 2,5 millions de dinars (soit 138 fois le SNMG), Gourmi touche quant à lui 2 millions de dinars (l'équivalent de 15 000 euros, hors de portée de bon nombre de joueurs de la Ligue 1 francaise), des montants ne reflétant pas, qu'on le veuille ou non, le niveau intrinsèque de ces «pros», les autres chouchous des intermédiaires à la quête de la moindre affaire. Même si elle est ruineuse pour la locomotive de notre mouvement sportif national.A l'affût, certaines grosses écuries sont, semble-t-il, disposées à mettre le prix pour s'attacher les services de ces «génies» et d'autres en mesure, paraît-il, de gagner à eux seuls les 30 étapes. Faisant ainsi fi de la dernière décision de la FAF qui voudrait plafonner les salaires à 1,2 million de dinars. Intervenant à chaque intersaison, ce jeu malsain doit cesser, car il est actionné pour forcer la main à certains présidents, soumis déjà à la forte pression des fans piégés à leur tour par les tireurs de ficelles. Lesquels essayent de nous faire croire que les Djallit, Koudri, Houri, Bezouine, Delhoum, Messaoud et autres méritent les pactoles perçus et promis?




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