Il y avait, selon l'évaluation établie par diverses sources, entre cent et cent cinquante fontaines dont deux, celles de l'amirauté, sauvegardée sur son site d'origine, et celle connue sous le nom de fontaine de la "Cale aux vins", conservée au Musée national des Antiquités, qui ont été classés monuments historiques en 1905", a indiqué le chercheur(Mme Dalila Ouzidane, enseignante à l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU)) ajoutant par ailleurs que l'eau sous forme de jet était par contre assez rare à la Casbah et limité uniquement aux palais. Alors que la période comprise entre la deuxième moitié du 15 siècle et du 19 siècle a vu une floraison de fontaines construites par les pachas et les deys, et que d'autres ont été réalisées grâce aux dons faits à la corporation, le premier siècle de l'ère ottomane a été consacré à la construction des aqueducs", , précisant qu'ils sont au nombre de quatre, à savoir ceux d'El Hamma, du Telemly, de Val d'Hydra et de Birtraria. "Ces sources donnaient un débit total de 50 à 160 m3 d'eau par jour suivant les saisons", a précisé le chercheur mettant par ailleurs en exergue la qualité de cette eau qui "était d'une grande limpidité, comme en témoigne la valeur élevée des rubans lavés dans cette eau et qui étaient très recherchés à l'étranger"
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Posté Le : 14/10/2014
Posté par : patrimoinealgerie
Source : http://www.algerie-dz.com, El Moudjahid