Algérie

Fondation Emir Abdelkader: "Nous avons un droit de regard sur le scénario du film consacré à l'Emir Abdelkader" Histoire



Fondation Emir Abdelkader:
Le président de la Fondation Emir Abdelkader, M. Mohamed Lamine Boutaleb a affirmé lundi à Alger que sa fondation "a un droit de regard et de donner son avis sur le scénario du film consacré à l'Emir Abdelkader, "étant l'institution habilitée par la loi à le faire et la première concernée par l'histoire et les archives de cette personnalité historique".Le scénario du film sur l'Emir Abdelkader, écrit par Zaim Khenchlaoui, "doit non seulement mettre en exergue l'homme combattant, mais aussi l'écrivain, le penseur, le philosophe et l'homme d'Etat chevronné, fondateur de l'Etat moderne durant la résistance algérienne contre le colonialisme français", a indiqué M. Boutaleb, lors du Forum El Moudjahid.
Lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le président de la délégation de la Commission internationale de la croix rouge (CICR), Bruce Lorenz Biber, outre plusieurs personnes intéressées par l'histoire nationale, M. Boutaleb a affirmé que cette personnalité historique arabo-musulmane d'exception "exige du peuple et des autorités suprêmes du pays de préserver son image, étant un legs national, d'où l'impératif de choisir un comédien arabe et musulman pour l'incarner dans ce film".
Il a également évoqué le décret 1843 promulgué par l'Emir Abdelkader sur les prisonniers de guerre et les autres mesures qu'il a prises et qui ont servi de plate-forme pour la définition de certaines règles du droit international dont la convention de Genève sur l'amélioration de la situation des blessés et des prisonniers de guerre.
La lutte de l'Emir Abdelkader avait mené en 1863 à la naissance de l'ancêtre de ce qu'on appelle aujourd'hui la Commission internationale de la croix rouge (CICR), a-t-il précisé.
Par ailleurs, le président de la fondation a évoqué la cérémonie symbolique organisée à l'occasion de l'inauguration de la Statue de l'Emir Abdelkader à Genève, en présence de plusieurs représentants algériens et personnalités internationales.
A cette occasion, le président de la délégation du CICR a affirmé que cette personnalité méritait d'être inscrite dans l'histoire en tant que premier précepteur du droit international humanitaire.
De son coté, M. Salah Okbi a indiqué que l'Emir Abdelkader avait donné une leçon à la France coloniale en matière de respect des chartes et des traités, soulignant que l'Emir avait réussi à fonder un état qui respecte ses engagements et les accords signés avec les autres pays et qui réserve un traitement humain aux prisonniers, donnant ainsi une véritable leçon de morale à la France coloniale.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)