Algérie

Foncier industriel : Des zones industrielles modernes en projet



Ce sont 3880 hectares qui seront dégagés à travers le territoire national au profit des investisseurs, selon la directrice générale de l’agence,  Mme Hassiba Mokraoui, qui animait hier une conférence de presse pour détailler le bilan 2010 de l’agence.
Le dossier préparé en ce sens et «adopté par le conseil d’administration sera soumis prochainement au Conseil  des participations de l’Etat (CPE) pour approbation», note Mme Mokraoui, qui estime que ces réalisations, dont le mode de financement sera arrêté par le CPE après examen des différentes simulations proposées, constituera «le futur de l’Aniref  et son plan d’action à partir de 2011». Le lancement de ces zones industrielles dotées de tous les équipements nécessaires devrait être initié, souligne la directrice générale de l’Aniref, «cette année à Sidi Bel Abbès dans le cadre d’une zone industrielle pilote de nouvelle génération équipée de services d’appui, de hangars modulables, d’une station d’épuration, d’un hôtel, etc.». La première zone industrielle moderne «s’étendra sur 63 hectares faisant partie d’une extension de la zone industrielle de Sidi Bel Abbès et selon un montage financier et juridique qui reste à déterminer par le CPE», souligne Mme Mokraoui, qui estime que ces zones seront un facteur favorisant l’équilibre régional et permettront de désengorger les grandes villes et d’offrir de réelles opportunités foncières à travers toutes les régions du pays. L’Aniref ambitionne aussi, selon sa directrice générale, d’optimiser l’offre foncière destinée à l’investissement à travers la récupération de 948 actifs représentant une superficie globale de 600 hectares répartis sur 25 zones industrielles. L’Agence s’attelle aussi à finaliser un dossier pour récupérer des biens immobiliers excédentaires,  s’étendant sur 740 hectares, détenus par les EPE. Pour ce qui est du bilan annuel de l’Aniref, Mme Mokraoui a mis en relief le  fait que l’agence a concédé 117 actifs totalisant 145 hectares pour un engagement d’investissement de 38,1 milliards de dinars. Les activités réalisées sur ces terrains sont concentrées notamment dans le domaine des travaux de construction, mais il y a aussi des projets de fabrication de panneaux solaires ou de gants chirurgicaux, note à titre d’exemple Mme Mokraoui.Par ailleurs, depuis le lancement, fin octobre 2009, des opérations de mise en concession, l’Aniref a concédé 138 actifs sur 200 proposés, pour un engagement d’investissement de 41,4 milliards de dinars.
Au fil de son activité, l’Aniref a constitué, selon Mme Mokraoui, une banque de données regroupant 4000 investisseurs que l’agence cherche à fidéliser et à satisfaire par le biais de ces différentes offres et d’un travail permanent d’information et de communication interactive.


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