Algérie

Folklore grand-guignolesque



Folklore grand-guignolesque
L'opposition algérienne, l'une des plus controversées et des plus habiles en man?uvres, est aujourd'hui dans l'impasse. Elle fait face à ses propres contractions, à sa propre polémique interne. Les tirs croisés entre les chefs sont le témoin de cette secousse qui est appelée à prendre de l'ampleur. Elle devrait selon certaines prémices à connaître dans un proche avenir, une implosion profonde, sans précédent. Une opposition qui adhère sans retenue aucune aux aspects organiques de ceux qui ont été élaborés dans les laboratoires ayant pondu les "révolutions arabes".L'incitation des citoyens à sortir dans la rue fixée au 24 février contraste fortement avec les profils affichés par les "Frères musulmans" en Egypte pour prendre d'assaut la place "Tahrir" et les grandes avenues du Caire.C'est ce qui explique l'existence de cette hystérie chez l'opposition à intensifier l'inflation politique par les membres de la soi-disant "CNLTD" et à orienter l'action vers l'inconnu. Les choses sont désormais claires, c'est bien une tentative réactionnaire qui se profile derrière les intrigues de cette "coordination". Tout indique qu'un plan de déstabilisation du pays est mis au point. La preuve est cette phase de contestations à In-Salah et l'agitation continue dans le secteur de l'éducation nationale. Le tout est exécuté minutieusement pour espérer un fossé par les comploteurs entre le peuple et le pouvoir, notamment que le peuple n'est pas disposé à remettre les clefs à tout venant. Et alors ' Est-ce que, par hasard, l'opposition ignore pourquoi le peuple lutte ' Il lutte pour une stabilité, pour son développement économique et social, pour une démocratie réellement populaire pour que l'Etat sauvegarde les véritables libertés démocratiques pour tous, pas pour des caricatures de liberté qui accompagnent un état de confusion permanent distillé par l'opposition, pas non plus pour ses monstruosités politiciennes que nous offrent certains acteurs. Dans ces conditions, il n'est pas si facile de faire accepter aux Algériens ces monstruosités dangereuses qui menaceraient le pays et amèneraient vers la déroute politique, économique et sociale. L'opposition ainsi que ses soutiens, sont en train de répéter les erreurs commises dans les années 90, quand l'unité nationale a été gaspillée au profit d'un projet fanatique et extrémiste. Ces inepties retiennent l'attention, car elles sont un spécimen des tentatives faites par l'ex-FIS pour plonger le pays dans le chaos le plus total et la récession sociopolitique au sens propre du terme.Les citoyens avaient déjà connu les dérives de la même opposition au mois d'avril 2014 à l'occasion de l'élection présidentielle à travers ses différentes volte-face et également sans appel à l'ingérence étrangère pour stopper par le biais de l'Otan ce scrutin. Jamais encore, peut-être, la politique n'avait trouvé une illustration aussi caricaturale qu'en ce moment, car au microsome algérois, le cynisme continue à le disputer au folklore grand-guignolesque. D'abord, l'opposition cherche par tous les moyens à faire oublier ses tares et à laisser croire qu'un véritable contre-pouvoir est en marche. C'est dans cet esprit qu'une campagne est orchestrée contre le programme politique en vigueur. On ne cherche même pas à cacher l'objectif visé par cette campagne. Il s'agit en fait d'une réclamation de départ de l'actuel pouvoir. Mais les ficelles sont particulièrement grosses, et le véritable dessein est évident. Aujourd'hui, on prétend vouloir démocratiser le pays, la société algérienne.Commission indépendante de contrôle des élections suivie d'une élection présidentielle anticipée tels sont les points sur lesquels se focalisent les animateurs de la soi-disant "CNLTD".




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