FNPOS: Réhabilitation annoncée de logements non attribués

Les bénéficiaires des 280 logements du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (FNPOS), sis à la nouvelle ville Ali Mendjeli, doivent encore patienter pour entrer en possession des clés de leurs appartements.

Et pour cause, le FNPOS vient tout juste de lancer un avis d'appel d'offres (dont l'annonce est faite par le biais d'un affichage sur les murs des bâtiments en question) pour la rénovation de ces logements, «en raison des graves détériorations subies», devenus tout simplement inhabitables dans l'état où ils se trouvent.

Laissés à l'abandon depuis plusieurs années après leur réception, leur distribution étant subordonnée à l'installation d'un nouveau conseil d'administration du FNPOS, qui devait préalablement attendre l'issue du dernier congrès de l'UGTA, les 280 logements ont été saccagés par des voleurs et des vandales de tout bord.

Toutefois, nous assure un membre de la commission du FNPOS, « le délai des travaux de rénovation ne sera pas très long, car il s'agit beaucoup plus de revoir les installations de gaz et autres robinetterie qui ont disparu de l'intérieur des appartements».

Par ailleurs, on signale que «la liste des 900 postulants pour l'acquisition d'un logement FNPOS a été passée au tamis, et 300 souscripteurs parmi ces derniers ont été éliminés après les enquêtes sociales menées dans ce cadre». Aussi, tient-on à préciser, «la liste des bénéficiaires des 280 logements n'est pas encore définitivement établie».

Dans ce sillage, on nous annonce que «le FNPOS s'est doté récemment d'un logiciel qui doit établir préalablement les sites d'orientation des acquéreurs, c'est-à-dire El-Haria, El-Khroub ou la nouvelle ville Ali Mendjeli, où existent des projets de réalisation de logements FNPOS, et ce sur la base de plusieurs critères, dont le lieu de travail du postulant». Le dénouement donc de cette affaire des attributions de logements FNPOS est suspendu de nouveau à ces travaux de rénovation et à la finalisation des listes de bénéficiaires. Au grand dam des concernés qui n'ont pas fini de broyer du noir !