Algérie


FMI
"Nous réitérons notre appel aux pays membres qui n'ont pas encore ratifié l'amendement des statuts du FMI de le faire avec diligence", a déclaré Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie lors de la plénière du comité monétaire et financier international du FMI.Le comité monétaire et financier du FMI devrait d'ailleurs examiner le rapport sur le plan d'action mondiale de Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds, qui a fait état du blocage de la mise en œuvre de ce projet.Selon ledit rapport, les services du FMI vont également s'appuyer sur les travaux existants pour proposer de nouvelles options au cas où la ratification des réformes de 2010 n'aurait pas lieu d'ici la fin de l'année.Une situation qui a poussé donc l'Algérie à appeler à partir de Washington pour l'accélération de la mise en œuvre de la réforme des quotes-parts du Fonds monétaire international (FMI), bloquée actuellement par la non ratification du document du projet par les Etats-Unis.L'Algérie par la voix de par son Gouverneur de la Banque d'Algérie, s'exprimait au nom d'un groupe de sept pays qu'elle représente au sein de ce comité que sont l'Afghanistan, le Ghana, l'Iran, la Tunisie, le Maroc et le Pakistan. "Nous soulignons également la nécessité de commencer le plus tôt possible le travail sur la révision de la formule de calcul des quotes-parts et la quinzième révision générale des quotes-parts", a plaidé M. Laksaci. A noter que la nouvelle réforme va propulser des pays comme le Brésil, la Chine, la Russie, l'Inde et l'Arabie Saoudite au rang des grands détenteurs des quotes-parts du FMI. Jeudi dernier, la patronne du FMI a sollicité l'appui du groupe des 24 pour exercer plus de pressions sur les Etats-Unis afin qu'ils ratifient le document de la réforme et a espéré un geste de la part du président Barack Obama dans ce sens pour aller vers un FMI plus représentatif. D'autre part, le G24 qui s'est réuni jeudi dernier à Washington à la veille des assemblées annuelles du groupe du FMI et de la Banque mondiale s'est dit "profondément déçu" par la position des Etats-Unis qui retarde la mise en œuvre de la réforme depuis 2010. Encore faut-il rappeler qu'en avril dernier, les ministres des Finances des pays du G20 ont donné aux Etats-Unis jusqu'à la fin de l'année pour ratifier le projet de réforme du FMI et menacé de continuer sans eux dans le cas contraire.Ainsi "aucun progrès n'a été fait sur les réformes des quotes-parts et de gouvernance", soulignent ces experts dans leur rapport sur l'agenda de politique mondiale publié à Washington à l'occasion des assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.La réforme de 2010 "attend toujours la ratification par les Etats-Unis, ce qui retarde l'application de la 15ème révision générale des quotes-parts", selon ce rapport qui sera présenté au Comité monétaire et financier international du FMI.Il est utile de souligner que l'application rapide de cette réforme va aider à renflouer le Fonds en ressources financières permanentes et à améliorer la représentation des Etats membres au sein de cette institution financière internationale en augmentant leur voix en fonction de leur contribution à l'économie mondiale.




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