Algérie

«Flopenhague»



«Flopenhague»
Afrique n Il faudrait commencer par électrifier ce Continent car tout développement doit passer au moins par cette source élémentaire ne serait-ce que pour faire marcher les puits et leurs pompes, illuminer des rues et des classes d'école.Pourquoi la réunion au sommet de Paris (COP 21) a réussi et pourquoi les autres ont toutes terminées en queue de poisson 'Au point d'ailleurs que la dernière réunion en date qui a eu lieu à Copenhague a été appelée «flopenhague» autrement dit un énorme «flop».Pour deux raisons très simples mais essentielles : Les plus grands pollueurs ont toujours refusé de voir leur développement fonctionner en mode veille et les moins pollueurs ont toujours refusé de se développer sans énergie, qu'elle vienne du charbon, du gaz ou de l'électricité. La COP 21 a réussi le pari et la gageure de réaliser cette quadrature du cercle.Tout simplement en demandant aux premiers d'assurer à leur développement une transition énergétique, en demandant aux seconds de trouver une source d'énergie non polluante pour assurer leur développement en étant certains que les premiers les aideraient financièrement.100 millions de dollars par an, une somme plancher a été décidée pour venir à bout des réticences des uns et des hésitations des autres.Ce qui n'est qu'une petite monnaie au regard des défis du continent.Il faudrait commencer par l'électrifier car tout développement doit passer au moins par cette source élémentaire ne serait-ce que faire marcher les puits et leurs pompes, illuminer des rues et des classes d'école, se connecter au réseau internet et bien entendu au réseau de la télévision.Il semblerait sur ce point que 600 millions d'africains ne soient pas électrifiés soit un africain sur quatre.En fait cet accord, au delà des contraintes qu'il oblige est le signal d'un virage, d'un tournant de l'histoire humaine.Autrement dit, il n'est plus question dorénavant de faire ce que l'on veut de cette planète mais au contraire d'élaborer un véritable partenariat avec elle.La catastrophe étant irréversible, les climatologues prêchent en direction de trois éléments :Faire en sorte que la température ne dépasse pas les 1,5 degrés et même éviter de les atteindre, apprendre à vivre à l'aide d'autres énergies et enfin, au besoin en trouver d'autres.La COP 21 est une architecture très complexe mais fixe désormais des caps clairs et bien assimilés.




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