Algérie

FLN : la première salve de Belkhadem



FLN : la première salve de Belkhadem
La session du comité central du FLN, qui aura lieu les 15 et 16 juin, risque fort bien d'être explosive. En effet, les protagonistes de la crise interne que traverse le vieux parti vont en effet se retrouver face-à-face.
La session du comité central du FLN, qui aura lieu les 15 et 16 juin, risque fort bien d'être explosive. En effet, les protagonistes de la crise interne que traverse le vieux parti vont en effet se retrouver face-à-face.
Un face-à-face qui tournera inévitablement à l'affrontement. Avant la tenue de cette session ordinaire, la direction du parti vient d'ailleurs d'annoncer que 16 membres du CC ne seront pas autorisés à participer aux travaux. «Il s'agit de Mohamed-Seghir Kara et El Hadi Khaldi pour ne pas avoir répondu aux trois convocations du conseil de discipline du FLN, de ceux qui ont rejoint d'autres formations politiques et de ceux qui se sont présentés dans des listes indépendantes mais également celles appartenant à d'autres partis politiques» a indiqué hier le chargé de la communication au parti et membre du bureau politique, Kassa Aïssi, dans une déclaration à l'APS. Une annonce qui fait d'ores et déjà des gorges chaudes. Mohamed Seghir kara, un des animateurs du "mouvement de redressement et d'authenticité" conteste cette décision et déclare «qu'elle est nulle et non avenue». Selon Mohamed Seghir Kara, contacté hier, «Belkhadem n'a pas le droit d'empêcher des membres du comité central de participer aux travaux puisque cela ne relève pas de ses compétences» ajoutant, en outre, que «cette décision est anti statutaire». En effet, pour notre interlocuteur, «c'est la commission de discipline qui examine les dossiers avant de transmettre ses propositions au comité central, seule instance habilitée, à la faveur des 2/3 de ses membres, à procéder à l'exclusion ou à la suspension d'un ou plusieurs de ses membres». Par conséquent, dira encore Mohamed Seghir
Kara : «Cela confirme une fois de plus que Belkhadem , qui a perdu toute légitimité depuis longtemps, n'a aucun respect pour le comité central puisque il piétine ses prérogatives». Par ailleurs notre interlocuteur a vivement contesté l'argument de la participation de certains membres du CC aux élections législatives sur d'autres listes électorales. D'ailleurs, à ce propos, il a cité plusieurs cas dans cette même situation, mais qui n'ont pas fait l'objet de sanctions de la part de la direction. Le plus connu des exemples avancés est celui de Mohamed Djemai, qui a été élu sur une liste indépendante en 2007, mais qui a gardé sa place au comité central. Djemai, qui s'est fait réélire aux législatives du 10 mai sur la liste du FLN dans la circonscription de Tébessa, a été désigné chef du groupe parlementaire par Belkhadem. Cela dit, Med Seghir Kara a indiqué que lui et les autres membres qui n'ont pas été autorisés à participer aux travaux du CC seront bel et bien présents à la séance d'ouverture de la session du 15 juin. Une présence qui ne fait que rajouter au climat de tension qui entoure cette prochaine réunion où il est quasi certain que les frères ennemis vont en découdre. Ce d'autant que la majorité des membres du comité central veut procéder au retrait de confiance au secrétaire général. Mais Belkhadem et ses partisans, qui n'ont pas inscrit cette question à l'ordre du jour de la session, refusent cette option.
Un face-à-face qui tournera inévitablement à l'affrontement. Avant la tenue de cette session ordinaire, la direction du parti vient d'ailleurs d'annoncer que 16 membres du CC ne seront pas autorisés à participer aux travaux. «Il s'agit de Mohamed-Seghir Kara et El Hadi Khaldi pour ne pas avoir répondu aux trois convocations du conseil de discipline du FLN, de ceux qui ont rejoint d'autres formations politiques et de ceux qui se sont présentés dans des listes indépendantes mais également celles appartenant à d'autres partis politiques» a indiqué hier le chargé de la communication au parti et membre du bureau politique, Kassa Aïssi, dans une déclaration à l'APS. Une annonce qui fait d'ores et déjà des gorges chaudes. Mohamed Seghir kara, un des animateurs du "mouvement de redressement et d'authenticité" conteste cette décision et déclare «qu'elle est nulle et non avenue». Selon Mohamed Seghir Kara, contacté hier, «Belkhadem n'a pas le droit d'empêcher des membres du comité central de participer aux travaux puisque cela ne relève pas de ses compétences» ajoutant, en outre, que «cette décision est anti statutaire». En effet, pour notre interlocuteur, «c'est la commission de discipline qui examine les dossiers avant de transmettre ses propositions au comité central, seule instance habilitée, à la faveur des 2/3 de ses membres, à procéder à l'exclusion ou à la suspension d'un ou plusieurs de ses membres». Par conséquent, dira encore Mohamed Seghir
Kara : «Cela confirme une fois de plus que Belkhadem , qui a perdu toute légitimité depuis longtemps, n'a aucun respect pour le comité central puisque il piétine ses prérogatives». Par ailleurs notre interlocuteur a vivement contesté l'argument de la participation de certains membres du CC aux élections législatives sur d'autres listes électorales. D'ailleurs, à ce propos, il a cité plusieurs cas dans cette même situation, mais qui n'ont pas fait l'objet de sanctions de la part de la direction. Le plus connu des exemples avancés est celui de Mohamed Djemai, qui a été élu sur une liste indépendante en 2007, mais qui a gardé sa place au comité central. Djemai, qui s'est fait réélire aux législatives du 10 mai sur la liste du FLN dans la circonscription de Tébessa, a été désigné chef du groupe parlementaire par Belkhadem. Cela dit, Med Seghir Kara a indiqué que lui et les autres membres qui n'ont pas été autorisés à participer aux travaux du CC seront bel et bien présents à la séance d'ouverture de la session du 15 juin. Une présence qui ne fait que rajouter au climat de tension qui entoure cette prochaine réunion où il est quasi certain que les frères ennemis vont en découdre. Ce d'autant que la majorité des membres du comité central veut procéder au retrait de confiance au secrétaire général. Mais Belkhadem et ses partisans, qui n'ont pas inscrit cette question à l'ordre du jour de la session, refusent cette option.




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