FLN El Merdja

Deux mois nous séparent des élections locales et le FLN à Mostaganem confectionnera dans les prochains jours ses listes pour ce rendez vous électoral. Beaucoup de citoyens se demandent comment sont choisis les candidats à un mandat local. On se souvient que lors de la préparation des élections législatives de 2007, les dossiers des candidats non retenus au FLN ont été jetés dans les eaux de « Merdja Sidi Abed » dans la wilaya de Relizane. Ce méfait a démontré un mépris et une mésestime des ténors du FLN à Mostaganem envers les militants de base. Pour exclure un militant de la candidature, on lui fait le coup de « on n'a pas trouvé ton nom dans nos archives », une phrase qui se répète à chaque échéance électorale. De cela on déduit qu'il y'a une ferme volonté de barrer la route aux compétences et aux nouvelles générations d'après indépendance. Par conséquent, une question se pose avec insistance ; quel avenir pour le FLN, ici à Mostaganem, avec ce genre de pratiques des plus scandaleuses. A chaque occasion, on nous dit que le parti a choisi le chemin du rajeunissement de ses rangs. Mais bon sang, on n'est pas borné à ce point. Chaque jour qui passe, on est convaincus du contraire. Le FLN à Mostaganem est devenue le train qui ne s'arrête jamais pour faire monter de nouvelles compétences, il roule avec les mêmes têtes qui ont saccagé son intérieur. Merdja Sidi Abed sera-t-elle une nouvelle fois la destination finale des candidatures non désirées au FLN. Est-ce une fatalité ' Avec ces pratiques, c'est le FLN, tout entier, qui sera jeté à Merdja Sidi Abed. Ses eaux salées dissiperont toute médiocrité qui s'est fossilisée à l'intérieur ses organes. Lui, qui se ventait, au temps où il était l'unique formation politique du pays, d'être le moteur de la nation. Mais aujourd'hui, le FLN utilise de l'huile usagée, qui finira, certainement, par nuire à sa composante. Après un demi-siècle, le moteur du FLN nécessite une révision et surtout une vidange qui le soulagera et lui donnera une nouvelle vie.