Algérie


FLN
En ces temps de médiocrité ambiante et de rapine dominante, le ridicule fait vivre en Algérie, nourri par la tromperie et le mensonge et alimenté par la conspiration et la mystification.A l'image du FLN, qui a atteint aujourd'hui, à la veille de l'élection présidentielle d'avril 2014, la basse échelle de la décadence morale, vers une descente aux enfers des feux de l'humiliation et sa chute aux abîmes des cavernes de l'infamie, ayant pour conséquence un coup d'Etat organique des forces du mal et le pouvoir des malédictions, en désignant à sa tête, en toute illégitimité, un individu dépourvu de tout sens de moralité, et de surcroît d'intégrité et de probité.Ce repoussant personnage, qui traîne derrière lui des affaires répugnantes de détournements des fonds publics évalués à plus de 3200 milliards, à l'escroquerie de l'usage du faux, en se gratifiant d'un habillage trompeur en un respectable intellectuel-universitaire, titulaire d'un doctorat en sciences politiques, est repêché et installé contre vents et marées au sommet du temple sacré du FLN, avec un éventuel blanchiment de toutes ses casseroles traînantes de malversations et magouilles, dont la justice, à ce jour, n'a pas encore dit son dernier mot. N'ayant ni la stature ni la capacité d'un homme d'Etat, encore moins d'un subalterne exécutant dans une APC aux bourgades d'El Oued, sauf celle de «berrah et drabki», qui lui convient à la perfection, il est propulsé au-devant de la scène politique nationale par effraction et usurpation, pour commettre, à peine installé, sa première bourde du haut de la tribune du FLN, l'indécente provocation de livrer l'Algérie en spectacle, comme un Etat pitoyable qui se désintègre.Au moment où notre pays est assiégé par des menaces et des défis extérieurs, il ose souiller l'intégrité d'un corps constitué par un chapelet d'outrages et d'insultes et s'attaquer à la légère et sans retenue, avec hargne et violence, en jetant le discrédit sur les institutions nobles de la République, par des propos inacceptables et condamnables ciblant la forteresse et le poumon vital de la défense nationale et la citadelle de la sécurité de l'Etat, à notre prestigieuse ANP, la digne et fière héritière de l'ALN, cadette historique du FLN. Une conspiration manifestement commandée, car elle n'est nullement de sa stature et encore moins de ses compétences pour qu'il puisse se permettre à tout-va des accusations belliqueuses et déplacées, touchant le domaine des lignes rouges de l'Etat. Elles constituent un coup dur et impardonnable à la stabilité de l'Algérie et la crédibilité de ses institutions, pour ne pas citer la souillure dont est rendue victime l'image et la réputation de l'Algérie, d'un grand Etat respecté et écouté dans le concert international.Ce grossier dérapage et cette grave dérive mènent l'Algérie vers l'inconnu si rien n'est entrepris et dans l'urgence bien avant l'élection présidentielle, pour la reprise en main et le redressement de cette délétère et dangereuse situation orchestrée par un cercle qui s'accroche au pouvoir, quitte à mettre en péril la nation, et à genoux l'Algérie, et ce, dans la perspective du rendez-vous d'avril prochain pour concrétiser à tout prix le fantomatique 4e mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika.Sentant la fin de règne, la panique s'est emparée du cercle présidentiel au plus profond de son assurance médiocrement affichée, lui faisant perdre le sens des réalités et de la rationalité. Le rappel en renfort du kamikaze Amar Saadani et la récupération par son entremise du FLN dans leur giron, pour le réduire à un vulgaire office de sous-traitant des basses et criminelles besognes, font partie de cette machination pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir et perpétuer le règne corrompu et ravageur, avec la sordide morale de verrouiller les rouages de l'Etat, pour faire du pays d'un million et demi de martyrs une éternelle propriété exclusivement familiale et farouchement tribale, aux contours inavoués d'une seconde principauté de Monaco de la planète.Ce diabolique complot est construit avec, en prime, la maladie du Président, invisible et sans voix, il laisse supposer de par sa longue et inquiétante absence de la scène nationale et son silence assourdissant des cimetières qu'il ne contrôle plus la gouvernance et la direction des affaires de l'Etat, au vu des agissements sournois et les man?uvres destructrices de son cercle de courtisans prédateurs pour neutraliser toute résistance à leur projet, même au prix de porter atteinte et préjudice à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat. Avec la complicité de Amar Saadani, le FLN, de par sa respectabilité et sa grande audience, est pris en otage comme un butin. Il est la proie et la victime toute désignée pour lui porter lourdement et immoralement les conséquences de cette néfaste man?uvre de division et abominable campagne de déstabilisation de l'Algérie, pour le traîner ainsi au plus bas seuil de l'insolence, et ordurier rang de l'humiliation dans ce complot où le ridicule est roi.




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