Fleurs d'Islam : Hajar et l'habit de patience

Hajar la deuxième épouse de Ibrahim el Khalil et mère d’Ismaël, elle est la patience personnifiée. La tradition lui octroie nombre de qualités à l’exemple de la sagesse, forte de caractère et confiante en Dieu. «Seigneur, j’ai installé une partie de mes descendants dans une vallée sans culture, auprès de ton oratoire sacré – la Kaâba -  afin Seigneur, qu’ils puissent accomplir la prière'! Seigneur, attire vers eux les cœurs d’un certain nombre d’humains ! Veille à leur procurer des fruits pour leur subsistance. Peut être seront-ils reconnaissants.» (Coran 14 ; 37) avait demandé  le prophète Ibrahim el Khalil à l’Eternel. Laissée dans une région aride avec pour seul viatique une outre d’eau et un régime de dattes. L’on sait comment devant la soif de son enfant, Hajar implorant Dieu elle allait affolée entre le mont Safa et Marwa attendant un miracle divin. Il se réalisa avec le jaillissement de la source de Zem en récompense à la patience et à la foi de cette mère. Depuis, le rituel de Safa et Marwa est enjoint à chaque pèlerin lors du pèlerinage. Le Prophète (QSSSL) a signifié dans un de ses Hadiths :«Si vous arrivez en Egypte je vous recommande de bien traiter ses habitants et de leur vouloir du bien car il y a entre eux et nous une alliance de protection et une parenté». Ibn Abbas (Que Dieu soit satisfait de lui) a dit de Hajar : “La première des femmes qui utilisa une ceinture pour cacher les signes d’allaitement fut la mère d’Ismaïl. C’était pour le cacher à Sarah. Ibrahim l’emmena, alors qu’elle allaitait et la plaça à côté de la Maison (la Kaaba) sous un haut et grand arbre à la hauteur de Zamzam, à l’endroit le plus haut de la Mosquée.