Fleurs d'Islam : Ces femmes qui ont irradié par leur savoir

Durant la période des Successeurs (tâbéïnes), les femmes musulmanes du début de l'Hégire eurent à  diriger des postes comme traditionalistes. Hafsa la fille d'Ibn Sirin, Oum al Darda et 'Amra bint 'Abd al-Rahman furent celles qui occupèrent des postes importants comme  traditionalistes de cette période. Iyas ibn Mou'Awiyya traditionaliste et juge aux capacités certaines, estimait que Oum al Darda était plus compétente que les célèbres maîtres des ahâdîth tels al-Hassan al-Basri et Ibn Sirin. Après, vinrent 'Abida al-Madaniyya 'Abda bint Bishr , Oum Omar al-Thaqafiyya, Zeinab (petite-fille de Ali ibn Abd Allah ibn Abbas), Nafissa bint al-Hassan ibn Ziyad, Khadidja Oum Mohammad, 'Abda bint Abd al-Rahman ainsi que de nombreuses qui rayonnèrent au cours de leurs leçons en public, des Dits du Prophôte (QLSSSL). Ces femmes érudites et convaincues du message divin étaient issues de différents horizons. Cette particularité des femmes érudites du début de l'Hégire démontrait que les études en sciences islamiques ne trouvaient aucun obstacle quant au sexe ni au rang social de la personne. A l'image de Abida, esclave de Mohammad ibn Yazid. Elle apprit un grand nombre de hâdîth auprès des professeurs à  Médine, puis fut donnée par son maître à  Habib Dahhoun, traditionaliste connu d'Espagne, lors de son pèlerinage à  la Mecque. Habib Dahhoun impressionné par le degré de culture de l'esclave Abida l'affranchit. Il l'épousa et l'emmena en Andalousie. La Tradition rapporte que Abida récitait pas moins de dix mille hâdîth sous l'autorité de ses professeurs médinois Enfin, il ya Zeinab bint Souleyman, princesse de naissance, fille d'un prince cousin du fondateur de la dynastie des Abbassides et gouverneur de Basra, de Oman et du Bahreïn sous le califat d'al-Mansour. Zeinab reçut une éducation raffinée, acquit une maîtrise du hadith, et a été célèbre  comme l'une des femmes traditionalistes les plus réputées de son temps.