Algérie

Fléau des bandes de quartier à Médéa



Le phénomène des bandes de quartier semble n'épargner aucune des cités urbaines à Médéa et s'est même étendu aux zones reculées au cours de ces dix dernières années, devenant source de grande inquiétude pour les résidents des grands ensembles urbains, parmi ceux qui ont été nouvellement créés.Dans une déclaration à la radio locale, Rezzoug Abbès, procureur de la République près le tribunal de Médéa, a révélé que 7 affaires entrant dans le cadre de la lutte contre les gangs de quartier ont été traitées, et les inculpés ont fait l'objet de condamnations fermes par le tribunal de Médéa.
"Même si le phénomène n'a pas atteint de grandes proportions, comme c'est le cas dans certaines grandes villes, il n'en demeure pas moins que celui-ci est en constante augmentation à même d'être à l'origine de situations de peur et d'insécurité au sein des populations des cités, notamment les nouveaux ensembles urbains", a-t-il expliqué.
Pour faire face au fléau des bandes de quartier, le magistrat précisera qu'au titre des mécanismes de prévention contre les bandes de quartiers préconisés, une commission de wilaya de prévention contre les bandes de quartier est mise en place afin de mettre en ?uvre la stratégie nationale de prévention contre les bandes de quartier au niveau local.
Aussi, dira-t-il, la question des gardiens de parkings sauvages entre dans le cadre de la même loi, étant donné qu'aucune autorisation n'est délivrée à ces personnes autoproclamées gardiennes, exploitant des espaces publics, en imposant le paiement d'un droit de stationnement aux automobilistes.
Dans ses explications du texte de loi, le magistrat a rappelé les principales dispositions pénales concernant tout acte commis par un gang "dans le but de créer un climat d'insécurité, à l'intérieur des quartiers ou dans tout autre espace, dans le but d'en assurer le contrôle, en usant de violences morales ou physiques...".
Ainsi, la peine peut aller de 2 à 20 ans de prison ou à la perpétuité en cas de décès de la victime contre les bandes de quartier et des peines d'emprisonnement qui varient de 3 à 20 ans ainsi que le paiement d'amendes allant de 300 000 DA à 1 000 000 DA, selon le degré de la violence exercée à l'égard d'un tiers.

M. EL BEY


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