C'est surtout le blé et les viandes, contrairement à certains produits d'épicerie et notamment l'ail, qui ont enregistré une augmentation par rapport à 2015, relève-t-on au ministère du Commerce.Selon la même sourcen la catégorie des céréales enrigistre «des prix moyens» à l'importation, et qui ont reculé à 306 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-31,1% comparativement à 2015), à 193 usd/t pour le blé tendre (-19,3%) et à 187 usd/t pour le maïs (-5,1%). Concernant la poudre de lait, elle a été négociée à 2.321 usd/t (-16,4%). Quant au prix à l'importation du sucre roux, il a enregistré une augmentation pour passer à 419 usd/t (+21%), ainsi que ceux des huiles brutes de soja, de coco, de maïs qui ont enregistrés des hausses allant de 0,62% à 16,7%. Concernant les prix des huiles de palme, de tournesol et de sésame, ils ont connu des baisses allant de 0,44% à 28%. Pour la catégorie des produits d'épicerie, une augmentation des prix moyens à l'importation a été observée pour le thé (+7,5%), le lait infantile (+2,8%), les pâtes alimentaires (+2,6%) et les cafés torréfiés (+0,3%). Par contre, les prix à l'importation du triple concentré de tomate ont reculé à 828 usd/t (-27,5%), le double concentré de tomate à 1.323 usd/t (-7,7%), le simple concentré de tomate à 1.103 usd/t (-7,1%), les cafés non torréfiés à 2.177 usd/t (-3,9%) et le riz à 544 usd/t (-0,4%).Mais le prix du sucre blanc a grimpé à 523 usd/t contre 503 usd/t, soit une augmentation de près de 4% par rapport à 2015. Pour les légumes secs, les prix à l'importation ont connu une hausse pour les pois chiches à 1.440 usd/t (+36,1%) et les lentilles à 1.076 usd/t (+10,4%), contrairement aux pois secs qui ont baissé à 571 usd/t (-18%) et aux haricots secs à 1.091 usd/t (-3%). Quant à l'ail, il se négocie à près de 1.830 usd/t contre 1.190 usd/t, soit une hausse annuelle de l'ordre de 54%. Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées (-7,5%) et congelées (-8,4%), les viandes ovines réfrigérées (-9%) et congelées (-14%) et les poissons congelés (-2%). Concernant les principaux importateurs de café, ils ont été au nombre de sept totalisant 34,53% des importations. En ce qui concerne les fruits frais, la facture est de 142,3 millions usd de bananes durant l'année 2016 (contre 182,2 millions usd en 2015), et pour 51,1 millions usd de pommes (contre 99,5 millions usd). Concernant les fruits secs, la facture a été de 35,7 millions usd pour les amandes (contre 40,8 millions usd), de 19,3 millions usd de raisins secs (contre 24,7 millions usd) et de 5,5 millions usd d'abricots secs (contre 6,06 millions usd), et celle des pruneaux secs à 11,36 millions usd (contre 10,6 millions en usd). La facture de l'ail est passée à près de 22 millions usd (contre 15,8 millions usd) en dépit de la baisse des quantités importées.
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Posté Le : 06/03/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imane M
Source : www.lnr-dz.com