Flambée des prix des matériaux de construction

Les projets de réalisation de mosquées gérées par les associations, freinés Des associations caritatives activant dans la wilaya d’Oran révèlent que les projets de réalisation de mosquées gérées par les comités de quartiers ou le mouvement associatif, accusent un grand retard dans les délais de livraison voire une léthargie. Cette situation est due, selon ces associations, à la flambée des prix des matériaux de construction, survenue soudainement sur le marché. Vu les moyens limités de ces associations et comités de soutien, le recul des dons de bienfaisance, l’avancement de ces projets est nettement freiné, nous dit-on, et les maîtres des ouvrages sont dans l’incapacité de faire face aux exigences financières des entrepreneurs. Il faut savoir que le nombre des projets de réalisation des mosquées lancés dans la wilaya d’Oran est de l’ordre de 45 répartis entre les principaux quartiers de la wilaya, et le taux de l’avancement des travaux de ces chantiers ne dépasse guère 10%. En revanche, l’on croit savoir que l’avancement de 50 autres projets en cours de réalisation, varie entre 70 et 90 % et ils devraient être livrés au cours de l’année, selon des sources de la direction des affaires religieuses, sachant que le nombre des mosquées que compte la wilaya d’Oran est estimé à 540. Dans le même contexte l’on croit savoir que le recul des récoltes des fonds de la zakate est l’autre élément ayant entravé le bon déroulement des travaux de réalisation de ces mosquées. Par ailleurs, l’on saura que 17 associations religieuses ont bénéficié récemment de subventions financières de 1,3 milliard de centimes destinés à mettre en œuvre un bon nombre de projets à l’importance non négligeable. Il faut savoir que le parc immobilier des cultes connaît un grand déficit, eu égard à l’importance et la vitesse de la croissance démographique qui caractérise la population d’Oran. Devant cette situation, les instances habilitées envisagent de revoir le programme de réalisation des mosquées pour les années qui viennent, sachant que la future mosquée Ibn Badis va absorber une bonne part de ce déficit. A.A/S.A.