Algérie

Flagrant laisser-aller dans les établissements de la Santé Congés, Ramadhan, canicule...et nerfs à fleur de peau


Flagrant laisser-aller dans les établissements de la Santé                                    Congés, Ramadhan, canicule...et nerfs à fleur de peau
Ramadhan ou non, les établissements de la Santé à travers le pays fonctionnent mal. Ça va de mal en pis comme si c'est décidé exprès en haut lieu pour maintenir la population dans un état de marasme général. Les services des urgences médicales sont une véritable catastrophe, malgré les sommes faramineuses débloquées chaque année pour leur développement. Des prestations de service à la limite du mépris. Etat d'hygiène des plus déplorable. Insécurité et inconfort. Les citoyens des différentes localités du pays souffrent le martyre, indignés par des déclarations faussement rassurantes des premiers responsables du secteur et de grandes promesses de changement qui ne viennent pas. Cette année, la situation est encore plus critique pour les personnes malades, de plus en plus nombreuses à souffrir des conditions climatiques qui ne sont pas du tout favorables pour le jeûne. Ajoutez à cela les problèmes des coupures récurrentes d'électricité et d'eau. C'est tout le monde qui a les nerfs à fleur de peau et c'est en partie compréhensible vu les grosses pertes et les dégâts occasionnés aux uns et autres pour cause d'une défaillance non assumée par les responsables concernés. Le laisser-aller est total dans les structures de la Santé. C'est un fait flagrant, la période des congés aidant mais aussi l'absence d'un gouvernement devant être nommé officiellement au lendemain de l'annonce des résultats des législatives de mai dernier. Pas de gouvernement, pas d'actions sérieuses et fécondes concernant l'avenir du secteur, encore moins de décisions courageuses devant apporter le changement souhaité. Tout est à l'arrêt' en attendant le remaniement ministériel comme si ce dernier pourrait changer quelque chose dans un système qui se condamne lui-même à l'inertie, au statu quo pour des raisons inavouables. Au citoyen de payer les frais de leur immobilisme, de leur passivité et de leur désengagement de ce qui est action associative, activité syndicale et militantisme politique. Le vrai militantisme, précisons-le.
K. M.
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