Algérie

FJD
L'université d'été du FJD (Front pour la justice et le développement), qui a débuté mercredi a été clôturée, hier, en fin de matinée, par une brève allocution de son chef charismatique Abdallah Djaballah, à travers laquelle ce dernier s'est félicité de la réussite de ses assises.Ceci, avant d'annoncer qu'un compte rendu sur les résolutions du mejless echora sera rendu public à l'issue du conclave. Mettant l'accent sur les conditions particulières dans lesquelles s'est déroulée la rencontre d'Echatt, où l'on a vu, pour la première fois, la participation active à une université d'été de trois anciens chefs de gouvernement, entre autres personnalités étrangères au parti et n'adhérant pas forcément à sa ligne politique.Des personnalités se revendiquant de l'opposition, qui ont accepté de communiquer et de débattre au même titre que les cadres de ce parti islamiste sur les voies et moyens d'opérer un changement démocratique, qu'ils ont unanimement jugé salutaire, comme a pu s'en rendre compte l'assistance. Ceci au vu des communications qui ont été assurées autant par Ali Benflis que par Ahmed Benbitour ou encore Mouloud Hamrouche, lesquels ont tous estimé que l'Algérie traverse une situation de crise multiforme, qui met le pays face à un péril imminent et qu'il est nécessaire, voire impérieux, pour les nationalistes de tous bords de réagir pour le sauvegarder. Abdallah Djaballah a notamment affirmé, comme il l'a fait lors de son discours d'ouverture de l'université d'été, que "le maintien de ce pouvoir est une calamité pour le pays à cause de la prolifération de la corruption et de la dilapidation effrénée des deniers publics et des richesses nationales".Pour lui, le pouvoir, qu'il a résolument qualifié d'illégitime, ne se maintient en place qu'à travers l'activisme d'une société civile non représentative du peuple, ce qui est doublement condamnable. Imitant en cela l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis, il a appelé l'opposition à une saine confrontation des projets politiques, du dialogue constructif et de l'entente, afin de passer le cap dangereux que traverse le pays. Réaffirmant sa volonté et celle du FJD de poursuivre leur lutte pour un changement pacifique, il a affirmé son intention de multiplier les ponts de communication avec les élites et ceux qui ont les mêmes objectifs.A. ANomAdresse email


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