Algérie

Fini le cirque !



Fini le cirque !
Toujours dans des entretiens à la télévision syrienne, des personnalités arabes, libanaises et égyptiennes ont affirmé que la tromperie et la guerre médiatique véhiculées par nombre de chaînes de télévision «qui ne sont pas crédibles» sont la base de ce qui se déroule en Syrie, tout en mettant en garde contre les tentatives des Américains et de leurs alliés en Europe et dans la région d'intervenir en Syrie.
Le chercheur stratégique libanais Amin Hutteit a indiqué dans ce sens que certains responsables américains avaient tenté de transformer le Liban en tremplin pour les actes terroristes et de sabotage contre la Syrie et de faire monter des camps pour «les réfugiés syriens». M. Hutteit a noté que la réaction de certaines parties au Liban contre les déclarations du ministre libanais de la Défense sur la contrebande d'armes à partir d'Ersal et la transformation des frontières en un passage pour les terroristes vers la Syrie prouvent l'adhésion de ces parties au complot dont elle fait l'objet. Il a indiqué qu'échouant de lui imposer sa tutelle, la Turquie a commencé à mener une attaque politique et militaire contre la Syrie et a accueilli les soi-disant «opposants syriens et armée libre» qui regroupe des éléments terroristes. De son côté, Mme Samar al-Hajj, coordinatrice du convoi libanais de Mariam, a affirmé que le Liban ne sera jamais un passage ou un foyer pour des actes terroristes visant la Syrie, «ce pays qui avait conservé l'unité du Liban et mis en échec les projets sionistes». Ces déclarations ne sont pas les faits des seules personnalités et observateurs arabes. Plus d'une dizaine d'analystes de tous bords que nous avons interviewés sur le sujet partagent également ces points de vue. Ainsi, historiens, politologues, journalistes, juristes et diplomates sont tous unanimes quant à la mise en scène d'un complot antisyrien. Un complot où la désinformation et la propagande de guerre ont pris une propension sans précédent sur la déontologie journalistique. Le récent cirque animé par les médias lourds français concernant la mort du journaliste Gilles Jaquier a été imputé aveuglément ou intentionnellement au régime syrien. La France a tiré à boulets rouges contre Bachar Al Assad. Or, une nouvelle information vient apporter un nouvel éclairage sur la question. Le journaliste français tué à Homs, en Syrie, le 11 janvier, aurait été victime des insurgés syriens et non de l'armée. L'information provient du Figaro, qui précise tenir l'information d'un responsable de la Ligue arabe. Le jour de sa mort, un dirigeant d'une organisation des droits de l'homme de Homs a confié à un responsable de l'opposition syrienne en France ' tous deux souhaitent garder l'anonymat pour des raisons de sécurité ' qu'il s'agissait d'«une grosse bourde» commise par les adversaires de Bachar Al Assad, a rapporté vendredi Le Figaro sur son site internet. Un responsable de la Ligue arabe a confirmé cette version vendredi au quotidien français : «Nous savons désormais qu'il y a eu une bavure commise par l'armée syrienne libre et que les tirs sont venus de Bab Sbah», un bastion de l'opposition. Cela dit, faudrait-il peut-être chercher un argument plus solide pour discréditer le régime syrien de «détention d'armes de destructions massives». Pourquoi pas, ça peut servir pour une éventuelle tuerie '


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