Algérie

Finances: Natixis met le cap sur le digital



La banque française Natixis Algérie a signé, avant-hier dans la soirée, un contrat de partenariat avec l'incubateur algérien Sylabs à Alger. Cette banque française compte ainsi encadrer et accompagner en permanence des start-ups algériennes, notamment en matière d'expertise financière. L'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, a affirmé à cette occasion que cette banque française est en train de lancer des projets innovants en Algérie et pas en France, notamment dans le digital. L'enjeu, selon l'ambassadeur, est de tester des opérations innovantes ici même en Algérie et d'éviter «le copier-coller».Pour M. Driencourt, «ce partenariat est un signal fort et important pour les relations de coopération entre l'Algérie et la France». Boris Joseph, directeur général de Natixis Algérie, a affirmé qu'il est, contrairement à ce qu'avancent certains investisseurs étrangers, beaucoup plus facile de trouver un partenaire et des personnes qui s'engagent dans des projets notamment digitaux, en Algérie qu'en Europe. Il ajoute : «On a pu réaliser des projets qui sont difficilement réalisables dans d'autres pays», enchaînant : «Grâce à des collaborateurs algériens assez engagés». Il explique que «ce qu'on a découvert est le fait que les Algériens ont la capacité de s'engager personnellement, notamment quand il s'agit de projets innovants». Il cite comme preuve le projet de sa banque lancé en avril dernier.
Le projet réalisé rapidement, qui porte sur la création d'une première banque mobile en Algérie, qui est également la première du groupe dans le monde, est appelé «Banxy». Cette banque mobile propose une application téléchargeable gratuitement qui permet de créer un véritable compte bancaire à domicile, avec un RIB, un chéquier et une carte interbancaire (CIB).
Sachant que toutes ces opérations sont gérées à partir de l'application installée sur un smartphone. Le directeur de Natixis a précisé : «Nous avons pu, en l'espace de plus d'une année, monter ce projet en Algérie, grâce à des collaborateurs engagés et aux autorités qui nous ont très bien accompagnés». Tout en refusant de faire un commentaire sur la réglementation, Boris Joseph a affirmé que «l'Algérie s'est structurée en digital très rapidement, les autorités ont développé la capacité de la 4G, et du coup, on voit toute une génération qui s'est digitalisée». Il insiste : «Ce que je peux dire, c'est que notre banque a été bien accompagnée dans ses démarches et dans la réalisation de ses projets». Interrogé, encore une fois, sur le refus des visas sans motif valable, sur la lenteur des traitements des dossiers et sur notamment l'impossibilité de s'inscrire sur le site de prise de rendez-vous pour une demande de visa, l'ambassadeur a refusé de répondre sous prétexte qu'il s'est déjà prononcé à plusieurs reprises sur ce sujet.


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