Financement des terrorismes

Fondamentale approche sur les sèves nourricières qui ravitaillent le terrorisme par des financements souvent occultes, tel sera le thème de la réunion de haut niveau qu'arbitrera Alger dans le but d'étrangler les actions criminelles dont pâtissent les populations, et les gouvernements africains souvent freinés dans la mise en ?uvre des programmes de développement de leur pays respectifs, quand il ne s'agit pas d'une obstruction synergétique.Le continent le plus affecté par le sous-développement en dépit de ses richesses premières, et de ses ressources humaines, peine à décoller vers la construction du bien-être des Africains. L'Algérie abritera donc une réunion de Haut niveau sur «la lutte contre le financement du terrorisme en Afrique», lundi et mardi prochains à Alger au Centre international des Conférences «Abdelatif-Rahal» d'après un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Si les pourvoyeurs de fonds sont plus ou moins identifiés, il reste que la raison d'Etat prive l'opinion publique de les confondre avec le caractère monstrueux des crimes par procuration qui sont commis au nom d'idéologies théocratiques, de leadership politique ou économique, qu'importe les raisons intrinsèques imposant de taire les auteurs de financement du terrorisme, du moment où se sont pour l'essentiel d'innocentes victimes qui payent le plus lourd tribut, à la violence et aux aveuglements causés par le terrorisme international. Le terrorisme de nos jours frappe indistinctement loin des théâtres supposés des confrontations armées sur injonction d'individus se croyant illuminés, ou auteurs de personnalités étatiques imprégnées d'idée de domination, que véhiculent la puissance de l'argent et des suprématies militaires maintenues dans la finalité de contenir certains Etats indociles, sous la botte de l'impérialisme. Le financement du terrorisme est donc loin d'être l'apanage de quelques riches notables de la finance. Cette réunion d'Alger devrait, pour obtenir des positions communes des pays africains, ne pas se contenter de traiter la question du terrorisme aux seuls groupes de criminels qui écument en Afrique, en Europe et en Asie, mais similairement débattre du terrorisme d'Etat qu'illustre cycliquement Israël dans les territoires occupés, en accélérant l'annexion des territoires arabes et en maintenant sous blocus plus de deux millions de Palestiniens vivant sous une pression cruelle, en les privant du minimum des besoins humains. La présence de l'UA et des délégués de l'ONU à la réunion d'Alger devrait clarifier les rapports de la communauté internationale à entretenir avec l'Etat terroriste d'Israël, tel que l'a qualifié Erdogan sans fioriture.