La Banque d’Algérie a versé 10 milliards DA au profit des entreprises et ménages, désignés par secteur «Reste de l’économie nationale», indique-t-elle dans son rapport 2010 sur l’évolution économique et monétaire en Algérie. Ses ressources sont constituées des flux représentant les dépenses des secteurs «Entreprises hydrocarbures», «Etat», «Banques et établissements financiers» et Banque d’Algérie. Il reçoit les devises en contrepartie des exportations hors hydrocarbures (50% en dinars, soit 36 milliards DA, en 2010, les autres 50% sont gérés par les banques en comptes devises), ainsi qu’une partie des transferts de salaires, des retraites et autres produits de l’étranger que les retraités et autres ménages dépensent ou laissent en dépôt auprès des banques. En 2010, selon la même source, ce secteur a reçu aussi du secteur de «Etat» 2 645 milliards DA, de celui «Entreprises hydrocarbures» 579 milliards DA en tant que dépenses de ce secteur sur le marché national, mais a payé à ce secteur 208 milliards DA (marché domestique des produits des hydrocarbures), du Trésor 45 milliards au titre de remboursement des bons sur formule et de distribution de crédits et enfin, du secteur «Banques et établissements financiers», des crédits pour 488 milliards DA. Il transfère le solde net, entre les exportations de biens hors hydrocarbures et les importations de biens, ainsi que celui des services (solde entre les services exportés et ceux importés), auxquels s’ajoute le service de la dette extérieure, le cas échéant. Le solde de l’ensemble des opérations du secteur économique, «Reste de l’économie nationale» avec les autres secteurs, constitue son épargne financière déposée dans les banques, le Trésor et les CCP ou bien détenu en monnaie fiduciaire (pièces et billets) par le ménage en tant que flux de monnaie créée et non détruite. S’agissant des transferts vers l’étranger, ils sont estimés 2 873 milliards DA au titre des opérations de balance courante. Ce secteur a reçu, par contre, de l’étranger 161 milliards DA au titre du solde des opérations en capital (investissements directs étrangers (IDE), mobilisation de prêts à court terme, etc.). Enfin, il a épargné 780 milliards DA. Une partie, 275 milliards DA, est détenue par les ménages sous forme de monnaie fiduciaire et le reste est placé auprès du Trésor et des CCP (162 milliards DA) et les banques (345 milliards DA).
Posté Le : 03/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Synthèse Fella M.
Source : www.horizons.com